Les experts des droits de l'homme de l'ONU ont accusé mardi l'entité sioniste de mener une campagne de famine intentionnelle et ciblée" qui a entraîné la mort d'enfants à Ghaza, en proie à des agressions sionistes barbares depuis neuf mois. "Nous déclarons que la campagne de famine intentionnelle et ciblée contre le peuple palestinien est une forme de violence génocidaire et a entraîné une famine dans toute la bande de Ghaza", ont déclaré dix experts indépendants des Nations Unies, dans un communiqué, relayé par des médias. Les experts ont énuméré les cas de trois enfants martyrs, récemment morts "de malnutrition et de manque d'accès à des soins de santé adéquats". "Trente-quatre Palestiniens sont morts de malnutrition depuis le 7 octobre, la majorité étant des enfants", ont ajouté les experts, nommés par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU, mais qui ne parlent pas au nom de l'ONU. Un enfant Palestinien de six ans est décédé à cause de la famine, de déshydratation et du manque de fournitures médicales dans le centre de Ghaza, avait rapporté dimanche l'agence de presse palestinienne, Wafa, citant des sources médicales, portant à 41 le nombre de victimes de malnutrition dans l'enclave. Des sources médicales avaient précédemment annoncé qu'une cinquantaine d'enfants palestiniens souffraient de malnutrition et de famine dans le nord de Ghaza. Lundi, le Programme alimentaire mondial (PAM) a indiqué qu'"un demi-million de personnes dans la bande de Ghaza sont confrontées à des niveaux de faim catastrophiques". Début juin dernier, le Bureau des médias à Ghaza avait averti que plus de 3.500 enfants palestiniens confrontés à une malnutrition aiguë, risquaient de mourir à Ghaza, "ce qui les expose à la mort, à des maladies infectieuses et retarde leur croissance et leur développement". Depuis le 7 octobre 2023, l'entité sioniste mène des attaques génocidaires contre la bande de Ghaza, faisant des dizaines de milliers de martyrs, pour la plupart des femmes et des enfants, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent et d'une destruction massive des infrastructures.