Le coordonnateur humanitaire des Nations unies pour les territoires palestiniens occupés, Jamie McGoldrick, a qualifié les conditions humanitaires à Ghaza de "catastrophiques", alors que six mois se sont écoulés depuis que l'entité sioniste a lancé sa guerre génocidaire contre l'enclave palestinienne. Dans un communiqué publié dimanche, le responsable de l'ONU a averti que "la moitié de la population de Ghaza est menacée de famine" et que la malnutrition parmi les enfants de Ghaza a atteint "des niveaux sans précédent". "En un mot, la situation est catastrophique", a déclaré McGoldrick. Il a ajouté que la communauté internationale est prête à augmenter son aide à la bande de Ghaza, qui souffre d'une "douleur inimaginable" depuis le 7 octobre 2023, appelant l'entité sioniste à permettre à l'aide humanitaire d'arriver "sans entrave et en toute sécurité". Le 3 avril, le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré que 27 enfants étaient morts dans la bande de Ghaza depuis le 7 octobre, à cause de la malnutrition. L'entité sioniste restreint l'entrée de l'aide par voie terrestre à Ghaza, ce qui a entraîné une pénurie de nourriture, de médicaments et de carburant et créé une famine qui a fait des victimes parmi les enfants dans la bande, où résident environ 2,3 millions de Palestiniens. Depuis le 7 octobre, l'armée sioniste mène une guerre dévastatrice contre Ghaza faisant des dizaines de milliers de martyrs, pour la plupart des enfants et des femmes, selon des sources palestiniennes.