La secrétaire générale adjointe des Nations unies aux affaires politiques et à la consolidation de la paix, Rosemary Di Carlo, a déclaré que les agressions sionistes contre le Liban, la Syrie et les territoires palestiniens occupés "indiquent une région qui évolue dangereusement" et qui se trouve "au bord d'une guerre totale". Dans son exposé devant une session tenue jeudi par le Conseil de sécurité pour discuter de la situation au Moyen-Orient, Di Carlo a déclaré: "Notre incapacité collective à mettre fin à la violence et à l'effusion de sang est condamnable", appelant l'entité sioniste à "cesser ses bombardements sur le Liban et à retirer ses forces terrestres". Di Carlo a, en outre, affirmé que "les travailleurs humanitaires, le personnel médical et les journalistes ne devraient pas être pris pour cible", soulignant "la nécessité de protéger le personnel des Nations Unies, y compris les soldats de la paix le long de la Ligne bleue qui travaillent dans des conditions aussi dangereuses partout dans le monde". Elle a conclu son exposé en disant : "Nous devons maintenant faire tous les efforts pour inverser ce cycle de violence et sauver le Liban et la région du bord d'une guerre totale". Le ministère libanais de la Santé a annoncé jeudi que le bilan de l'agression sioniste contre le Liban depuis le 8 octobre 2023 s'est alourdi à 2 169 martyrs et 10 212 blessés. Et dans la bande de Ghaza, où l'entité sioniste mène depuis le 7 octobre 2023, une agression génocidaire, plus de 42.000 Palestiniens sont tombés en martyrs et près de 100.000 autres ont été blessés, selon un bilan officiel provisoire.
