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Au cœur des préoccupations de l'Afreximbank
Investissement dans les industries créatives en Afrique
Publié dans La Nouvelle République le 20 - 10 - 2024

La vice-présidente exécutive de la Banque africaine d'Import-Export «Afreximbank», en charge de la banque du commerce intra-africain, Mme Kanayo Awani a mis l'accent, jeudi à Alger, sur l'importance de l'investissement dans les industries créatives en Afrique, génératrices de richesse et de postes d'emploi, outre leur rôle dans la préservation et le renforcement du patrimoine africain.
S'exprimant lors d'un panel sur l'importance de l'investissement dans les industries créatives en Afrique animé dans le cadre des Journées créatives africaines 2024 «CANEX WKND 2024» qui se déroulent au Palais des expositions (Alger), Mme Awani a précisé que «les industries créatives sont des secteurs performants à fort potentiel pour la croissance économique, ainsi qu'un moyen d'expression de l'imagination de l'homme qui diffuse les valeurs socioculturelles de l'Afrique et préserve le patrimoine africain, afin de permettre au public local et mondial d'apprécier la richesse de ces expressions culturelles».
L'Afrique connait une croissance démographique exponentielle de sa jeunesse, soit près de 60 % de la population africaine sont âgés de moins de 25 ans, selon Mme Awani. «L'économie créative offre l'opportunité de traiter le chômage des jeunes par la création de postes d'emploi dans des secteurs comme la mode, la musique, la production cinématographique, la communication et la création de contenu numérique», a soutenu Mme Awani.
Elle a, en outre, affirmé que l'économie créative et culturelle a «une valeur économique et commerciale au niveau mondial» estimée à près de 2 trillions USD, permettant ainsi de générer d'importants revenus pour les petites entreprises et de créer de nombreuses opportunités d'emploi».
Mme Awani a également relevé l'importance des plateformes numériques et des réseaux sociaux, précisant qu'elles ont «réduit les barrières pour accéder aux marchés des industries créatives et permis à de nombreux jeunes africains de mettre en avant leurs talents et de créer des opportunités de free-lance et d'entrepreneuriat via internet».
Elle a, à ce propos, estimé que l'économie créative «offre une importante opportunité pour l'Afrique afin de diversifier ses économies hors des secteurs traditionnels, comme l'agriculture, la métallurgie et le pétrole», d'autant que l'investissement dans les industries créatives, telles que la musique, le cinéma, la mode et les médias numériques permet aux pays africains de générer «de nouvelles sources de revenus durables et de bénéficier de l'un des secteurs à croissance rapide à l'échelle mondiale».
Afin de bénéficier de ces industries créatives, dira-t-elle, il faut qu'il y ait «des investissements, des stratégies bien étudiées, et des infrastructures pour qu'elles prospèrent», tout en traitant les questions liées à l'accès au financement, et en garantissant la disponibilité des installations, des équipements et des technologies appropriées.
Elle a également insisté sur l'instauration d'un cadre législatif à même de protéger les droits de propriété intellectuelle et leur application pour assurer la rémunération et la motivation des créateurs à produire des œuvres de haute qualité. Ce sont là, les conditions qui, selon elle, garantissent un accès juste et équitable aux marchés et aux canaux de distribution, y compris la mise en place de réseaux solides et de plateformes numériques pour promouvoir le contenu africain à l'échelle mondiale.
A ce titre, elle a relevé la nécessité d'investir également dans les compétences, l'éducation, l'alphabétisation numérique, et de mettre en place des programmes de mentorat et de développement des compétences des jeunes créateurs africains afin de leur permettre de renforcer leur présence en Afrique, d'améliorer la qualité de leur production et d'être plus compétitifs dans l'industrie créative au niveau mondial.
Evoquant la manifestation «CANEX WKND 2024», initiée en 2020 par la Banque africaine d'import-export (Afreximbank), la responsable a indiqué qu'il s'agit «d'une reconnaissance du potentiel économique du secteur de la créativité», ajoutant que lors de l'édition précédente, des financements à hauteur de 500 millions USD ont été accordés pour soutenir l'industrie créative et culturelle en Afrique, et que le succès de cette initiative a permis de doubler ce montant à un milliard USD.
Elle a en outre souligné que «l'ambition de renforcer la part de l'Afrique dans le commerce mondial des produits créatifs et culturels s'appuie sur la facilitation du renforcement des capacités techniques et l'ouverture des marchés aux entrepreneurs créatifs».


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