Le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Brahim Boughali, a affirmé, vendredi à Genève (Suisse), que la participation de l'Algérie à la 149e session de l'Union interparlementaire (UIP) et aux réunions y afférentes avait constitué une occasion pour plaider en faveur des causes justes, en tête desquelles les causes palestinienne et sahraouie. Concernant la participation de l'Algérie à cette session, M. Boughali a précisé, dans une déclaration à la presse, que "la cause palestinienne et l'agression sioniste contre Ghaza et le Liban se sont taillées la part du lion de nos préoccupations", rappelant les efforts consentis pour "l'adoption du point d'urgence concernant la question palestinienne lors des travaux de la 149e Assemblée de l'UIP". "Nous n'avons pas réussi à l'adopter. Cependant, nous avons relevé une large adhésion des députés du monde entier à cette cause", a-t-il rassuré. Il a également rappelé, dans ce sens, le boycott par la délégation parlementaire algérienne de l'allocution du représentant de l'entité sioniste". Après avoir mis en avant les positions immuables de l'Algérie, la délégation algérienne a appelé à "un cessez-le-feu immédiat, tout en contraignant l'entité sioniste à respecter et à appliquer les résolutions de la légalité internationale mais aussi à trouver une solution durable à la cause palestinienne". Boughali a rappelé, à ce propos, la tenue d'une réunion d'urgence de l'Union interparlementaire arabe (UIPA) en marge de la 149e session de l'UIP afin de parvenir à une position arabe unifiée face à la situation critique en Palestine. La délégation parlementaire algérienne a également plaidé en faveur de l'autodétermination du peuple sahraoui conformément aux résolutions des Nations unies. "Nous poursuivrons nos efforts sur la voie de la diplomatie algérienne, sous la conduite du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, et nous continuerons à défendre les causes justes à travers les tribunes et les fora internationaux", a affirmé M. Boughali. Selon le président de la chambre basse du Parlement, cette session a également été l'occasion d'évoquer les différents défis liés au progrès technologique et à l'intelligence artificielle, notamment sur les plans économique et morale, outre les questions de développement et les moyens de renforcer le dialogue entre les pays, en s'appuyant sur la diplomatie parlementaire, a indiqué le président de l'APN. Pour rappel, une délégation des deux chambres du Parlement, conduite par le président de l'APN, avait participé à la 149e session de l'UIP et aux réunions y afférentes, dont les travaux ont débuté le 13 octobre courant à Genève.