Des associations françaises, solidaires de la résistance du peuple palestinien, ont lancé un appel pour des rassemblements vendredi devant les mairies partout en France afin de crier leur "indignation" et exiger que leurs demandes, notamment d'"un cessez-le-feu immédiat et pérenne à Ghaza" et de "l'ouverture de tous les points de passage" à l'aide humanitaire soient satisfaites. "Nous appelons à des rassemblements aux flambeaux ce vendredi 20 décembre devant les mairies, partout en France", est-il écrit dans cet appel signé par une centaine d'associations françaises. Ces associations, réunies au sein d'un collectif, appellent la population française à "poursuivre sa mobilisation, partout en France", pour crier son "indignation" et "exiger que (ses) demandes soient satisfaites". Le collectif exige, en effet, un cessez-le-feu "immédiat et pérenne" à Ghaza, le retrait de l'armée sioniste et l'ouverture de tous les points de passage à l'aide humanitaire, plaidant également pour la fin de l'occupation, de la colonisation et de la politique d'apartheid, conformément à la résolution de l'ONU du 18 septembre 2024. Il appelle, dans ce contexte, au respect du droit au retour des réfugiés palestiniens comme le stipule la résolution 194 de l'ONU et à la libération des plus de 10.000 prisonniers politiques palestiniens détenus au mépris du droit international, depuis des dizaines d'années pour beaucoup d'entre eux, et des milliers de Palestiniens de Ghaza transférés dans des centres de détention et de torture. Le collectif recommande, en outre, "un soutien matériel et politique à l'UNWRA", l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, "honteusement attaquée" par l'entité sioniste et un autre "soutien sans ambiguïté" à la Cour Pénale Internationale, exigeant un engagement d'appliquer ses décisions sans restriction ni réserve. "Nous n'acceptons aucune immunité pour les criminels de guerre", ont averti les associations, membres de ce collectif. Les associations solidaires de la résistance du peuple palestinien appellent, aussi, à la protection des journalistes palestiniens et l'ouverture de Ghaza à la presse internationale, réclamant la fin de l'impunité dont bénéficie l'entité sioniste, et des sanctions tant qu'elle ne respecte pas le droit international. Elles plaident, à ce titre, pour un embargo sur toutes les livraisons d'armes, de munitions et de composants militaires à destination de l'entité sioniste, pour des sanctions diplomatiques, et la suspension de l'accord d'association entre l'Union européenne et cette entité. Ces associations exigent, par ailleurs, de la France la reconnaissance de l'Etat de Palestine dans le cadre du droit du peuple palestinien à l'autodétermination. "Nous n'acceptons pas la complicité de fait de nos autorités avec (l'entité sioniste) et la politique qu'elle mène. Nous n'acceptons pas l'impuissance organisée. Nous n'acceptons pas que les principes du droit international, du droit humanitaire s'écroulent sous nos yeux et que nos institutions internationales soient ainsi mises à mal", ont-elles dénoncé, soulignant que l'entité sioniste "viole systématiquement toutes les résolutions de l'ONU".