Les scandales de la collusion du Makhzen avec l'occupation sioniste visant à liquider la cause palestinienne et à exterminer le peuple palestinien qui lutte pour la liberté et l'indépendance de son pays s'enchaînent, le dernier en date concerne l'extradition par les autorités marocaines d'un jeune palestinien vers l'entité d'occupation sioniste après son arrestation l'année dernière au Maroc sur la base d'un mandat d'arrêt émis par l'entité sioniste. La police d'occupation sioniste a indiqué, dans un communiqué publié sur son compte officiel sur les réseaux sociaux, que les autorités marocaines avaient livré à l'entité sioniste le jeune palestinien Nassim Kalibat, qualifiant cette extradition par le Maroc vers leur entité de première du genre. Les autorités d'occupation sionistes avaient émis un mandat d'arrêt à l'encontre de ce jeune palestinien soupçonné d'avoir déposé, en 2021, une bombe à proximité d'un bureau relevant du ministère de la santé de l'entité sioniste dans la ville d'Al-Nasirah en Palestine occupée, avant de quitter la Palestine, en mars 2022, pour échapper aux poursuites de l'occupation. Selon des rapports des médias marocains, "les faits remontent à fin 2021, lorsque Nassim Kalibat, accompagné de deux personnes dont un proche, Ali et Djaafar, avait planifié de faire exploser le bâtiment abritant un bureau de santé dans la ville occupée d'Al-Nasirah. Ali et Djaafar ont été arrêtés le 8 mars 2022, tandis que Nassim a fui, le 9 mars, vers Dubaï puis vers la Turquie avant de rejoindre le Maroc". Les autorités du Makhzen ont alors arrêté le jeune palestinien à l'Aéroport de Marrakech en janvier 2023 sur la base d'une notice rouge et d'un mandat d'arrêt international émis par les autorités sionistes. La Coalition marocaine des organisations des droits de l'Homme, qui regroupe 20 organisations de défense des droits humains, avait écrit au chef du gouvernement du Makhzen, Aziz Akhannouch, pour lui demander d'intervenir en urgence afin d'empêcher l'extradition du citoyen palestinien vers les autorités d'occupation sionistes. La Coalition a également écrit au président du Comité des Nations Unies contre la torture à Genève sollicitant son intervention d'urgence auprès de l'Etat marocain pour l'exhorter à ne pas extrader Nassim Kalibat, affirmant que son extradition constituerait une violation du droit à la vie et du droit à l'intégrité physique et la sécurité personnelle de ce jeune, ainsi qu'un reniement des engagements internationaux du Maroc, selon la missive des défenseurs des droits de l'Homme. Le crime que constitue l'extradition par le Makhzen vers les autorités sionistes d'un jeune palestinien luttant pour la libération de son pays illustre la collusion de Rabat avec l'occupation sioniste dans ses tentatives de liquidation de la cause palestinienne et sa complicité dans la guerre génocidaire qu'elle mène en Palestine occupée, notamment dans la bande de Ghaza, sachant que le Maroc a déjà envoyé des soldats pour combattre en Palestine aux côtés de l'armée d'occupation sioniste, selon des rapports médiatiques et des témoignages de défenseurs des droits humains marocains. Par ailleurs, le mouvement Boycott, Désinvestissement et Sanctions contre l'entité sioniste (BDS) au Maroc a révélé, dans un communiqué rendu public début décembre 2024, que le régime marocain facilite à l'ennemi sioniste la poursuite de ses crimes en Palestine occupée, indiquant qu'au moins cinq (5) navires chargés d'armes avaient accosté au port de Tanger Med, avant de poursuivre leur route vers la Palestine occupée, le dernier transportant du matériel militaire destiné aux entrepôts de l'armée sioniste ayant accosté le 2 décembre 2024. Le mouvement BDS est catégorique : "l'accostage récurrent de navires chargés d'armes au port de Tanger Med et leur mode opératoire concordant avec l'enquête du Mouvement de la jeunesse palestinienne, sur laquelle s'est appuyée l'Espagne pour interdire ces navires dans ses ports, ne laisse aucun doute quant à la mise à disposition, par les autorités marocaines, de ce port pour satisfaire les besoins de l'armée d'occupation en matériel militaire utilisé pour exterminer le peuple palestinien". Dénonçant "la poursuite des facilitations d'acheminement de ces cargaisons militaires vers l'armée d'occupation sioniste", le mouvement BDS a exigé du Makhzen de "cesser d'accueillir les navires génocidaires en leur interdisant d'accoster dans ses ports". L'entêtement du Makhzen dans sa normalisation avec l'entité sioniste et sa participation aux côtés des criminels sionistes aux crimes commis contre les Palestiniens se poursuivent malgré une opposition populaire massive au Maroc à toute relation avec cette entité d'occupation et les appels incessants à l'annulation de tous les sinistres accords de normalisation, comme en témoignent les milliers de marches, manifestations et sit-in organisés contre la normalisation et qui se sont intensifiés depuis le début de l'agression sioniste contre la bande de Ghaza le 7 octobre 2023.