La capitale de l'Ouest du pays, Oran, a connu une ambiance patrimoniale riche et variée, à l'occasion de la célébration du nouvel an amazigh 2975, une composante profonde du patrimoine culturel algérien. Les festivités, qui ont débuté le 10 janvier à Oran, ont été marquées par l'organisation de nombreuses activités culturelles et artistiques dans divers espaces culturels et de jeunesse. Parmi ces activités figurent des expositions à la Maison de la jeunesse "El-Barki" mettant en lumière différents aspects de cette célébration que les Oranais perpétuent depuis longtemps, dans une atmosphère empreinte des traditions du "Yennayer". Ces expositions, inaugurées par les autorités locales et organisées par les directions de la Jeunesse et des Sports ainsi que de la culture et des arts d'Oran, présentent des produits variés de l'artisanat traditionnel, comme objets de poterie, des bijoux traditionnels, et des plats populaires préparés spécialement pour l'occasion, notamment le fameux plat "Cherchem". Les murs du complexe touristique "Les Andalouses", dans la daïra d'Aïn El-Turck, se sont également parés d'œuvres artisanales, témoignant du savoir-faire des artisans locaux, des créations liées à la terre et à l'agriculture, reflétant le lien fort avec le patrimoine. Cette exposition a été organisée par la Chambre de l'artisanat et des métiers et la direction du Tourisme et de l'artisanat d'Oran, note-on. Sous le thème "Notre patrimoine, notre identité", un programme artistique a été présenté, incluant une pièce de théâtre conté par un "hakawati" (Goual), qui relate les traditions de la célébration du nouvel an amazigh. Cet événement, organisé par l'Association "Etoile dorée pour le théâtre de l'enfant" de Mostaganem, a également présenté une série de films en langue amazighe.
