La Commission de la santé, des affaires sociales, du travail et de la formation professionnelle de l'Assemblée populaire nationale (APN) a tenu, mercredi, une réunion consacrée à un projet de loi visant à modifier et à compléter la loi relative aux assurances sociales, notamment dans son volet lié à la prolongation du congé de maternité, indique un communiqué de la chambre basse du Parlement. La réunion, présidée par le président de la Commission, Saïd Hamsi, s'est déroulée en présence du vice-président de l'APN, M. Berbera El Hadj Cheikh, du directeur général et du directeur des prestations de la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS), de la directrice chargée de la famille et de la femme au ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, et d'une représentante de l'Observatoire national de la société civile. A cette occasion, "les représentants de la CNAS ont donné des explications exhaustives sur la modification proposée, qui prévoit une prolongation du congé de maternité de 14 semaines supplémentaires en cas de naissance d'un enfant souffrant d'un handicap ou d'une maladie grave, avec la possibilité de le prolonger à nouveau jusqu'à 24 semaines le cas échéant". De leur côté, les députés ont axé leurs interventions sur "la clarification des modalités d'application du congé de maternité dans les cas exceptionnels d'enfants handicapés ou malades graves" et "la nécessité d'accompagner la modification par des textes réglementaires clairs définissant les mécanismes d'application". Ils ont insisté sur "les moyens de calcul des indemnités journalières après déductions et la présentation d'une liste précise et exhaustive des maladies graves et des handicaps concernés", formulant des propositions visant à garantir la flexibilité des options qui s'offrent aux mères qui travaillent. Ils ont aussi évoqué la possibilité de mettre en place une plateforme numérique facilitant les démarches et garantissant la transparence. A ce propos, "la représentante du ministère de la Solidarité nationale et la représentante de l'Observatoire national de la société civile ont salué cette modification", la qualifiant d'''acquis supplémentaire pour les femmes algériennes".