L'industrie pharmaceutique et la production de médicaments ont connu un "grand progrès" ces dernières années en Algérie, grâce aux projets lancés à travers les différentes régions, s'est réjoui mardi à Bouira le ministre de l'Industrie pharmaceutique, Ouacim Kouidri. Dans une déclaration à la presse en marge de sa visite à Bouira, le ministre s'est dit "très content" de voir tout le potentiel et les projets dont jouit cette wilaya en matière d'industrie pharmaceutique, avant de souligner la nécessité d'encourager les opérateurs et les industriels à investir dans la production de dispositifs médicaux, ainsi que d'intrants et produits chimiques. "L'Algérie importe actuellement 129.000 produits pharmaceutiques, et nous devons encourager et inciter les opérateurs à investir dans ce domaine pour les produire en Algérie. Il y'a beaucoup de produits et de réactifs que nous pouvons produire pour réduire la facture des importations", a insisté M. Kouidri, qui a inspecté à Oued El Bardi les usines Rosaspharm et Magpharm, spécialisé dans l'industrie pharmaceutique et qui produisent quelques 200 réactifs. Le ministre s'est dit "optimiste" quant à ce défi que "les industriels et les opérateurs peuvent relever facilement grâce au potentiel dont dispose l'Algérie en matière de compétences humaines, et de moyens". "Nous avons commencé à produire de la matière première pour les médicaments, mais il y a aussi beaucoup d'intrants et de produits chimiques que les start-up et les micro-entreprises peuvent produire facilement en Algérie", a expliqué M. Kouidri. Avant d'entamer sa visite à Bouira, le ministre a écouté un exposé détaillé sur les différents projets structurants relevant du secteur de l'industrie pharmaceutique à Bouira, ainsi que sur la future zone industrielle de Dirah (Sud de Bouira), qui s'étale sur une superficie de 250 ha. Il s'est rendu par la suite dans la ville de Lakhdaria (Ouest de Bouira), où il a visité les deux unités, Diagnopharm, et CPCM Bouzid, toutes deux spécialisées dans la production pharmaceutique.