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La peur devenue la variable d'ajustement de la gouvernance despotique
France
Publié dans La Nouvelle République le 25 - 03 - 2025

Comment entretenir un climat de psychose pour justifier et légitimer un nouveau durcissement autoritaire et une énième politique économique austéritaire, accompli avec des moyens de conditionnement psychologique hautement technologique, sinon par la fabrication hystérique de la menace existentielle russe ?Comment justifier et légitimer la caporalisation des esprits, sur fond de la militarisation de la société associée à une stratégie de contrôle social électronique totalitaire, en vue d'enrégimenter les prolétaires dans l'imminente guerre généralisée, sinon par une puissante propagande de guerre, appuyées sur un traitement de l'information anxiogène propre à susciter un état de sidération et de psychose collective ?
Comme le disait Hermann Göring, ministre sous le régime nazi et fondateur de la Gestapo : «Et si vous pouvez trouver quelque chose pour les effrayer, vous pouvez leur faire tout ce que vous voulez.» En France, gouvernée par des dirigeants vérolés par le microbe de la manipulation mentale et infectés par le virus du totalitarisme, la peur est devenue la variable d'ajustement de la gouvernance tyrannique. Pour la énième fois, dans le sillage de l'épidémie de Covid politiquement instrumentalisée, le gouvernement Macron, pour les besoins du totalitarisme et de la guerre sociale menée contre le peuple travailleur, vient de réactiver la fabrique de la peur par la diffusion informationnelle d'une énième menace existentielle, hier virale (Covid), aujourd'hui virtuelle (russe). Depuis plusieurs mois, les médias français stipendiés s'emploient à agiter en permanence la menace d'une invasion russe imminente. On se souvient comment le gouvernement Macron effrayait la population française avec la grippe. Selon les metteurs en scène gouvernementaux macronistes, jamais à court d'imagination, le Covid, ce serial killer viral, menaçait le peuple français (hommes, femmes et enfants compris) de disparition. Le Covid allait décimer des millions de personnes, y compris les quadruples vaccinées. Preuve de l'inefficacité des vaccins ARN-m. La crise du Covid, politiquement instrumentalisée, avait constitué une expérience sociologique de soumission de la population par la peur, d'imposition de mesures coercitives et restrictives d'une dimension inégalée. Cette politique macronienne terrorisante aura permis d'imposer sans grande réaction populaire des mesures liberticides scientifiquement infondées et médicalement inefficaces.
En France la production de la peur a pris une dimension industrielle
Rebelote. Bis repetita. Alors que l'épidémie de Covid est, depuis deux ans, médiatiquement miraculeusement jugulée, le gouvernement Macron vient de réactiver la fabrique de la peur par la diffusion anxiogène d'informations relatives au péril fantasmé russe, informations propagées sur un ton alarmiste et avec des accents militaristes. A lire les médias qui manipulent l'opinion comme leurs maîtres du pouvoir manipulent les chiffres du déficit budgétaire, la France serait menacée d'une imminente invasion russe. Il vrai que la France et la Russie ont une longue frontière commune. Cette frontière poreuse effraie la France peureuse. A écouter les dirigeants français apeurés, les chars russes sont aux portes de Paris, voire occuperaient bientôt la place de la Concorde. Que le peuple de Paris se rassure ! Grâce à la maire Anne Hidalgo, les vétustes chars russes ne pourront pas pénétrer dans Paris, car ils ne sont pas équipés de la vignette Crit'Air obligatoire pour circuler dans les zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) ! A plus forte raison dans les zones à fortes émissions propagandistes françaises, la France, ce pays du mensonge déconcertant, de la démocratie mensongère. La France désindustrialisée, dont l'industrie de la terreur tourne à plein régime fasciste, s'est spécialisée dans la fabrication de la peur. Cette peur dont un poète antique, à cette époque reculée où les peuplades étaient terrorisées par les forces de la nature, disait qu'elle engendre des dieux. En revanche, à notre époque contemporaine sécularisée mais point économiquement sécurisée, en France la peur engendre des diables gouvernementaux pour terroriser le peuple. Le règne de la peur est l'arme des puissants. La peur protège les classes dominantes. En France, la production de la peur a pris une dimension industrielle, seule industrie à ne pas subir la crise. Au contraire, l'industrie de la terreur connaît une croissance exponentielle, elle tourne à plein régime (fasciste). A cet égard, actuellement, pour entretenir et amplifier la peur, les médias français stipendiés, relayant le narratif gouvernemental macroniste, diffusent des reportages catastrophistes consacrés à la menace existentielle russe, informationnellement annoncée, mais non militairement démontrée. Cet énième «virus russe» fantasmé, agité comme un épouvantail, comme avec le Covid, est assurément moins dangereux que tous les dirigeants français, ces serial killers sociaux complices par ailleurs des génocidaires néo-nazis israéliens, qui détruisent concrètement les conditions d'existence et de travail de millions de personnes, saccagent réellement l'économie, anéantissent effectivement la vie sociale et culturelle.
«L'ignorance préserve de la peur», a écrit un auteur contemporain québécois. Mais la peur empêche surtout de penser (intelligemment, lucidement, politiquement, révolutionnairement).
Aujourd'hui, la classe dominante française propage et l'ignorance et la peur. Les dirigeants français ont fait de l'ignorance une vertu cardinale. Et de la peur, la politique gouvernementale du capital.
Dans la France vérolée par le peste brune, comme dans de nombreux pays, l'ignorance et la peur, ces deux pandémies de notre ère décadente, sont devenues les principales armes de destruction massive intellectuelle et psychologique employées par les puissants pour pérenniser leur domination, instaurer efficacement, c'est-à-dire sans rencontrer aucune résistance, leur totalitarisme. Pour inoculer leur virus totalitaire à l'ensemble de la population et du prolétariat afin d'annihiler toute velléité de résistance, se vacciner contre toute tentative d'insurrection populaire, révolte sociale, révolution émancipatrice.


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