La 19e édition de la Coupe du monde de football en Afrique du Sud (11 juin- 11 juillet), va enregistrer plus de 512 contrôles antidopage, dans le camp de base de chaque équipe ou au terme des 64 rencontres, a annoncé samedi Jiri Dvorak, médecin chef de la Fifa. Huit joueurs de chacune des 32 équipes, soit 256 joueurs, ont subi ou subiront un contrôle inopiné urinaire et sanguin, mené par des médecins de la Fifa. De plus, deux joueurs de chaque équipe subiront un contrôle à l'issue de chacun des 64 matches. "Depuis 1994, et un cas célèbre, il n'y a pas eu de cas positif dans le cadre d'une Coupe du monde", a déclaré M. Dvorak, en référence à l'Argentin Diego Maradona, l'actuel sélectionneur de l'Argentine, contrôlé positif à l'éphédrine, un stimulant, lors de la Coupe du monde aux Etats-Unis. Les deux derniers cas dans le cadre de compétitions organisées par la Fifa remontent à la Coupe des confédérations en 2005, où deux joueurs mexicains avaient été contrôlés positifs à la nandrolone, un stéroïde.