Au total 10.337 jeunes universitaires diplômés et techniciens supérieurs ont été placés dans des secteurs administratif et économique depuis le mois de mars dernier, dans le cadre du dispositif de la prime d'insertion des diplômés (PID), a-t-on appris samedi de l'Agence du développement sociale (ADS). "Un programme de 54.000 nouveaux postes d'emploi est prévu pour l'année 2010 au profit des universitaires diplômés et techniciens supérieurs, âgés de 19 à 35 ans, et ce dans le cadre du dispositif du PID. 10.337 jeunes ont été déjà placés dans des administrations et des entreprises économiques publiques et privées", a indiqué à l'APS Mme Nacéra Merouani, directrice des programmes d'emploi et d'insertion à l'ADS. Parmi les 54.000 postes d'emploi, 23.800 dossiers sont validés par la commission de sélection et les jeunes concernés sont en cours de placement, a-t-elle ajouté. Le programme du PID a été créé par un décret exécutif le 30 avril 2008 en remplacement de l'ancien contrat pré-emploi (CPE) visant l'insertion professionnelle des jeunes diplômés de l'enseignement supérieur ainsi que des techniciens supérieurs issus des instituts nationaux de formation. La durée d'insertion est une année renouvelable une seule fois, alors que l'indemnité est fixée à 10.000 dinars par mois pour les universitaires diplômés et à 8.000 dinars pour les techniciens supérieurs. Le jeune diplômé peut bénéficier, dans le cadre de cette opération, d'une formation qualifiante dans les établissements de formation pendant une durée maximale de six mois, avec une indemnité de 2.500 dinars par mois. A cet effet, un nombre de 500 postes sont destinés aux bénéficiaires des cycles de formation qualifiante, avant ou après la période d'insertion avec une indemnité mensuelle (2.500 DA). Les 54.000 nouveaux postes d'emploi pour l'année 2010, a-t-elle relevé, viennent s'ajouté aux 17.500 prorogations de contrat (deuxième contrat) des anciens contrats de pré-emploi (CPE) et 81.486 dans le cadre des contrats CPE entamés durant l'année 2009. Les nouveaux postes d'emploi programmés pour 2010 "pourront répondre à près de 60% de la demande globale, estimée à 91.000 demandes d'insertion des diplômés déposée auprès des directions de l'action sociale (DAS) au niveau de 40 wilayas et à 50,7 % de la demande prévisionnelle transmise par les DAS des 48 wilayas", a-t-elle estimé. Un total de 152.986 bénéficiaires de postes d'emploi dans le cadre du cumul de l'ancien programme CPE et le nouveau programme PID mobilisant ainsi une enveloppe globale de plus de 11 milliards de dinars, a-t-elle expliqué. Surveillance des plages : plus de 7.000 jeunes recrutés cet été ALGER- Plus de 7.000 jeunes ont été recrutés depuis le début de la saison estivale pour la surveillance de la baignade, a-t-on appris samedi de la direction générale de la Protection civile. "Au total 7.239 jeunes ont été placés, depuis le début de la saison estivale, dans le cadre de l'opération de l'emploi saisonnier qui se poursuivra jusqu'au mois de septembre prochain", a indiqué à l'APS le lieutenant Nassim Bernaoui, chargé de l'information à la Protection civile. Ces jeunes personnes, âgées entre 20 et 35 ans et devant répondre aux conditions physiques exigées, viennent renforcer les rangs de plus de 3.000 agents professionnels de la Protection civile, entre plongeurs et surveillants, "appelés à veiller au bien-être des estivants et intervenir en cas de danger de noyade", a-t-il ajouté. La Protection civile a procédé à un affichage au niveau de ses unités, situées dans les wilayas côtières, pour permettre aux postulants de s'inscrire et décrocher un éventuel poste. La rémunération de ces saisonniers, répartis sur les 352 plages autorisées à la baignade, est fixée à environ 13.000 dinars par mois. Des cycles de formation axés sur les techniques du secourisme et du sauvetage ont été en outre programmés depuis le mois de mai à leur profit. Un dispositif opérationnel "conséquent", composé de moyens humains et matériels, a été par ailleurs mis en place par les services de la Protection civile au niveau des 352 postes de plage dans les 14 wilayas côtières, a ajouté le lieutenant Bernaoui. Un important programme de sensibilisation sur l'importance du respect des consignes de sécurité au niveau des plages ainsi que sur les différents axes de prévention contre les accidents de la route a été également élaboré, dans ce cadre, a-t-il rappelé. La courge du M'zab, l'incontournable légume (MAGAZINE) GHARDAIA- La courge du M'zab, appelée localement Takhssait, Tamissa ou El Garaa, un cucurbitacée atypique à la région, de couleur blanche teintée de vert et à la forme ogivale, est incontournable dans les délices de la gastronomie de Ghardaïa, en particulier le savoureux couscous ou le ragoût. Cette courge aux différentes formes et poids, appelée également "calebasse" ou "gourde", dont le fruit charnu est utilisé en sauce pour la préparation du célèbre repas de mariage, le couscous à la viande de chamelon ou d'agneau. Cette courge, cultivée comme plante potagère dans la plupart des jardins familiaux de la wilaya, est très prisée dans la gastronomie riche en couleurs et en saveurs des habitants de Ghardaia. Plante rampante ou grimpante, à longues tiges ramifiées munies de vrilles appelée également "courge coureuse du M'Zab", elle est facile à cultiver, explique Hadj H'mida, agriculteur de Ghardaia. Il suffit, dit-il, d'un sol humide et suffisamment ensoleillé pour qu'elle se développe, la terre arable de la région, dont l'alcalinité du sol, étant favorable à ce type de cultures. La chair et les graines sont utilisées fréquemment en médecine traditionnelle, souligne pour sa part Hadj Salah, un herboriste de Ghardaia. "On conseille souvent le jus ou suc d'une courge pour calmer certains maux", explique-t-il. "On lui attribue de grandes vertus. Ses graines sont utilisées à préparer une émulsion pectorale et rafraîchissante prescrite pour certains coups de froid ou certaines inflammations, affirme de son coté, un septuagénaire de Ghardaia, qui ajoute, sûr de lui: "mixés avec du miel naturel, on lui attribue aussi des vertus aphrodisiaques". Selon des nutritionnistes, la courge a des vertus médicinales et contient surtout de la vitamine A. Il existe plusieurs variétés de courges dans la région de Ghardaia (la citrouille, le potiron, la calebasse et la courgette). Elles sont consommées à l'état frais comme légume, dans différentes sauces, et servent également à la fabrication de confiture d'El-Garâa. La courge du M'Zab, dont les graines sont aussi conservées comme semence et aussi pour la consommation une fois grillées et salées, est également utilisée comme ornement et ombrage des jardins de Ghardaia pour ses feuilles. La région de Ghardaia s'est forgée une réputation pour la production de la courge. De bons rendements agricoles Selon les services agricoles de la wilaya, les superficies consacrées à cette culture ont atteint durant la saison écoulée environ 400 hectares, soit une production globale d'environ plus de 44.000 tonnes. Les spécialistes mettent l'accent sur les spécificités de cette culture de la famille de cucurbitacée qui s'accommode avec l'environnement et la situation géographique de la région, outre la possibilité de son stockage pour de longues périodes à l'air libre. Originaire de pays tropicaux, cette courge a été introduite dans la région au 18è siècle, avant de s'accommoder avec l'environnement de Ghardaia et devenir un légume atypique à cette contrée. La culture de cette "Garaa" se pratique le long de la vallée du M'Zab et les oueds affluents ainsi qu'à Metlili, Berriane, Guerrara, Zelfana, Hassi Lefhal et Mansourah. Son irrigation se fait par des puisards équipés parfois de motos pompes. Cette production très consommée dans la région comme légume de base fait l'objet d'un commerce florissant qui bat son plein en période estivale. L'excentricité de ce commerce est la fixation du prix à l'unité d'El-Garâa qui s'effectue au coup d'£il par un marchand "spécialiste". Ce prix est déterminé, dit-on, selon la rareté du produit sur le marché et négociable par l'acheteur. Les habitants de Ghardaia ont également su tirer avantage de cette courge qui, une fois séchée et vidée, est aussi utilisée comme de petits abreuvoirs ou trémies pour les volatils et sert, encore aujourd'hui, à boire le traditionnel jus "Takerouayet" (infusion de plantes et d'épices), déclarée boisson de la région du M'Zab. Une fois sèche, la courge du M'Zab est utilisée parfois comme repère d'un monument funéraire permettant de reconnaître la tombe du mort. En bref, ce légume multiusages est indissocié de la vie quotidienne des habitants de Ghardaia. Handball : coup d'envoi du championnat de D1 "messieurs" le 3 septembre prochain ALGER- La Direction de l'organisation des compétitions de la Fédération algérienne de handball (DOS-FAHB) a adopté une série de dispositions réglementaires en vue de la préparation de la saison sportive 2010-2011 dont le coup d'envoi sera officiellement donné le 3 septembre prochain. Ainsi, après consultation des entraîneurs nationaux messieurs et dames, Salah Bouchekriou et Mourad Aït Ouarab, la DOS-FAHB a fixé la première journée du championnat national de division "Une" respectivement au 3 et 25 septembre prochains. Concernant la formule de la compétition, le championnat "messieurs" se jouera en 2 phases: la 1ere phase en aller et retour avec deux groupes de huit équipes chacun et dont la composition se fera selon le classement général de la saison 2009-2010. La 2e phase, appelée "Play-Off", verra les quatre premières équipes des groupes de la 1ere phase former une poule unique de huit équipes pour disputer le titre national en un championnat aller-retour. Chaque équipe débutera le tournoi avec les points obtenus face aux trois autres équipes qualifiées qui se trouvaient dans son groupe de la 1ere phase et elle ne les rencontrera pas (formule de l'IHF appliquée au championnat du monde). L'équipe classée première sera déclarée championne d'Algérie 2010-2011. Pour les "Play Down", les quatre équipes restantes des groupes de la 1ere phase formeront une poule unique de huit équipes pour disputer un championnat en aller et retour avec les mêmes règles que les "Play-Off". A l'issue de ce tournoi, les équipes classées 13e, 14e, 15e et 16e rétrograderont en D2. Deux équipes seulement de la D2 accéderont en division "Une" pour former, en 2010-2011, une division nationale de 12 équipes. Concernant les dames, la 1ere phase de la D1 se jouera en aller-retour avec deux groupes de 6 équipes chacun dont la composition se fera selon le classement de la saison 2009-2010. Les "Play Off" et "Play Down" se joueront également selon la formule de l'IHF. Les équipes classées 11e et 12e rétrograderont en D2 et seront remplacées par deux équipes de la deuxième division qui accéderont en National Une. Pour le bon déroulement de la compétition, la FAHB procédera à la confection de nouvelles licences pour les athlètes et les membres des différents staffs et va instaurer le contrat de l'athlète pour les athlètes seniors hommes et seniors dames, et ce conformément à la réglementation de l'IHF. D'autre part, la fédération compte lancer dès la saison estivale 2011 une compétition sur les plages dénommée "Beach Handball". Elle se déroulera sous forme de circuit à travers 14 wilayas côtières du pays et le vainqueur participera au championnat d'Afrique des nations de la discipline et au tournoi de l'IHF. Enfin, la FAHB transmettra prochainement aux Ligues régionales et aux clubs de la D1 (hommes et dames), le projet de texte d'amendement des règlements généraux pour enrichissement avant son adoption lors d'une assemblée générale extraordinaire. Catégories démunies: Vers l'assouplissement des conditions d'accès à l'allocation forfaitaire de solidarité (AFS) ALGER- L'assouplissement des conditions d'accès à l'allocation forfaitaire de solidarité (AFS) est en cours d'élaboration, a-t-on appris samedi de l'Agence du développement social (ADS). "La révision de l'allocation forfaitaire de solidarité, destinée aux catégories démunies, inaptes au travail et sans revenus, est en cours d'élaboration afin de l'élargir à la population à très bas revenu, tels que les bénéficiaires de très petites pensions", a indiqué à l'APS le directeur du soutien social l'ADS, M. Merkiche Nourreddine. Le dispositif AFS est "un acquis sociale qu'il faut consolidé", a-t-il souligné, affirmant que les propositions concernent la révision des conditions d'accès, des modalités d'aides et l'amélioration du ciblage en matière d'identification des bénéficiaires. La définition des activités adaptés à l'insertion socioprofessionnelle des personnes souffrant de petits handicaps, bénéficiaires de l'AFS, pour améliorer les modalités d'aides, figure parmi les propositions. Selon le bilan de l'Agence du développement social (ADS), près de 626.000 personnes démunies et sans revenus ont bénéficiés en 2009 de l'allocation forfaitaire de solidarité, dont 272.000 personnes âgées, 288.000 personnes handicapées parmi eux des malades chroniques invalides et des personnes atteint de cécité. L'année 2009 a été marquée par l'augmentation de cette pension (AFS) qui est passée de 1000 à 3000 DA, a rappelé M. Merkiche, relevant qu'une somme de près de 23 milliards de DA a été mobilisée pour le paiement de cette indemnité. Par ailleurs, l'Agence du développement sociale a consacré, durant le premier trimestre 2010, une somme de 1,8 milliard de dinars pour la couverture sociale de 668.795 personnes démunies et sans revenus, bénéficiaires de l'AFS. Au titre de l'année 2009, l'ADS avait versé à la Caisse de la sécurité sociale (CNAS) une somme de 5 milliards de dinars pour la couverture sociale de près de 626.000 bénéficiaires de l'AFS. Le taux d'immatriculation des bénéficiaires de l'AFS à la Caisse nationale de la sécurité sociale (CNAS) est de 96%, conformément au décret exécutif qui réglemente les questions de la couverture sociale des bénéficiaires du filet sociale, a-t-il affirmé. Cette immatriculation leur permet de bénéficier de toutes les prestations de la sécurité sociale, notamment le remboursement des médicaments, à l'exception de la retraite, a-t-il précisé. Pailleurs, un travail de coordination est en cours pour entamer des démarches afin de passer à la phase carte "Chifa" en priorité au profit des bénéficiaires de l'AFS. Rachid Harraoubia en visite officielle au Yémen ALGER- Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Rachid Harraoubia, effectuera dimanche une visite officielle au Yémen où il devra co-présider la 2e session de la commission mixte algéro-yéménite, a indiqué samedi un communiqué du ministère. M. Harraoubia conduit une délégation de "haut rang" représentant plusieurs secteurs, a-t-on ajouté. La réunion sera l'occasion pour "examiner et étudier avec la partie yéménite toutes les questions qui concernent la coopération bilatérale ainsi que les domaines d'intérêt commun", précise le communiqué. "Impulser une dynamique plus forte aux relations algéro-yéménites dans tous les domaines et, en particulier, dans les domaines économiques, sociales et culturelles, ainsi que des investissements", est également l'objectif de cette visite. 18 morts et 236 blessés dans 93 accidents de la route survenus jeudi et vendredi ALGER - Dix-huit personnes ont trouvé la mort et 236 autres ont été blessées dans des accidents de la circulation routière survenus durant les journées de jeudi et vendredi à travers l'ensemble du territoire national, a indiqué samedi la Gendarmerie nationale dans un communiqué. "Durant les journées du 15 et 16 juillet 2010, quatre-vingt-treize (93) accidents de la circulation routière (...) ont été constatés par les unités de la Gendarmerie nationale à travers l'ensemble du territoire nationale. Ils ont engendré le décès de 18 personnes, des blessures à 236 autres et des dégâts matériels importants à 132 moyens de locomotion mis en cause", a-t-on précisé de même source. Les accidents mortels ont eu lieu dans les wilayas d'Alger, Aïn Defla, Chlef, Mascara, Tlemcen, Saïda, Adrar, Biskra, Skikda, Tébessa, El-Tarf et Batna, a ajouté la Gendarmerie nationale, soulignant que l'excès de vitesse, les dépassements dangereux et l'imprudence des piétons, demeurent les causes essentielles de ces accidents.