La contribution financière du gouvernement algérien au Fonds d'Al-Aqsa de la Banque islamique de développement (BID) destiné à soutenir l'économie palestinienne s'élève à 33,616 millions de dollars, a appris lundi l'APS auprès de l'administration du fonds. Outre une contribution de 24 millions de dollars depuis la création du Fonds en 2000, l'Algérie a également contribué avec 9,616 millions de dollars lors du sommet arabe de Beyrouth en 2002, a précisé la BID dans son rapport annuel sur le Fonds d'Al-Aqsa 2009-2010. L'Algérie arrive en cinquième position des pays arabes qui financent le Fonds d'Al-Aqsa après l'Arabie saoudite (216,8 m USD), les Emirats arabes unis (115,8 m USD), le Koweït (136,8 m USD), le Qatar (42,4 m USD). Les autres pays sont l'Egypte (26,4 m USD), la Syrie (11,05 m USD), le Yémen (10,7 m USD), le Sultanat d'Oman (10,4 m USD), le Bahreïn (3,6 m USD), le Royaume du Maroc (2,4 m USD), la Jordanie (1,6 m USD) et le Soudan (1,57 m USD). Treize (13) pays arabes sur vingt-deux (22) financent le Fonds d'Al-Aqsa. Le Fonds d'Al-Aqsa totalise 948,87 millions de dollars, dont 613,41 millions de fonds propres et 345,15 millions issus des partenaires. Le Fonds saoudien de développement, le Fonds arabe de développement socio-économique, la Banque arabe de développement en Afrique et le Fonds monétaire arabe sont les principaux partenaires du Fonds d'Al-Aqsa. Les ressources collectées depuis la création du Fonds ont notamment permis de financer 37 projets dans les territoires palestiniens en application des décisions du sommet arabe extraordinaire, tenu au Caire en octobre 2000, et de la réunion des ministres arabes des Finances, tenue en novembre 2001. Fonds dont le haut conseil est présidé par le ministre algérien des Finances, M. Karim Djoudi, ajoute le rapport, "a contribué à la restauration et construction de milliers de logements, de routes, d'écoles et des canalisations d'eau et de raccordement électrique dans les territoires palestiniens". Selon le document, le Fonds a également une contribution en matière de couverture sanitaire, d'enseignement et d'impression de manuels scolaires, outre la restauration des hôpitaux et la mise en valeur des terres. 405 millions de dollars du total de ces budgets a été alloué à l'appui du budget de l'Autorité palestinienne durant les années 2001-2002 alors qu'un montant de 198,7 millions a été destiné au financement de 37 projets et programmes durant les dix dernières années couvrant l'ensemble des secteurs d'activité de l'économie. Ainsi, 226,8 millions de dollars ont été mobilisés pour la restauration de l'infractruture et du secteur social en territoires palestiniens. Ces financements ont concerné la restauration et recontruction des maisons et fonciers endommagés par les bombardements, les projets de logements à Al Qods Echarif , Al Khalil et à Ghaza, la viabilisation des structures d'enseignements et de santé et le rétablissement du réseau routier. Pour ce qui est des secteurs de l'industrie et du commerce, le Fonds d'Al Aqsa a consacré 16,67 millions de dollars pour soutenir les exportations, la commercialisation des produits palestiniens et l'appui de micro-projets et le secteur industriel. Le secteur de l'agriculture a bénéficié quant à lui, d'un financement de 27,11 millions de dollars destiné essentiellement aux programmes de développement agricole global, de collecte d'eau d'irrigation et de développement local. Le rapport précise enfin, que le secteur de l'enseignement a bénéficié de 114,5 millions de dollars, la santé 38,06 millions de dollars, les études et services techniques 9,73 millions de dollars.