La mise en circulation de la première clinomobile offrant des soins de proximité a eu lieu, vendredi, à Tessala El Merdja, en présence du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès. "Cette clinomobile joue un très grand rôle en matière de santé" dans la mesure où elle permet aux personnes ayant des difficultés à accéder aux soins, a dit en substance M. Ould Abbès, ajoutant que les données cliniques et préventives recueillies lors du passage de la clinomobile seront transmises à la structure avoisinante pour la continuité des soins. Selon lui, cette opération permettra, à long terme, de diminuer de la pression dont font l'objet les hôpitaux en matière de rush. Insistant pour dire que le président de la République a particulièrement mis l'accent, lors de l'audition consacrée au secteur de la santé, sur la santé de proximité, M. Ould Abbès a fait savoir que cette structure prenait en charge les consultations pré et post-natales, le suivi de la femme enceinte, la vaccination, le contrôle de la tension artérielle ainsi que les maladies non transmissibles (examens biologiques de base pour le diabète notamment). Il a indiqué que cette opération s'élargira, dans un proche avenir, à Alger et au niveau des autres wilayas du pays. Outre la mise en circulation de la première clinomobile, le ministre a reçu des explications exhaustives au sujet la construction d'un centre de soins au niveau de Tessala El Merdja. Les travaux de ce dernier, spécialisé dans les soins pour la mère et l'enfant et s'étalant sur 260 m2, débuteront le 14 septembre. Le ministre a insisté sur l'importance qu'accorde l'Etat à la santé des citoyens, rappelant que pour le prochain quinquennat pour laquelle la somme de 286 milliards de DA a été consacrée en matière de santé, 1000 structures sanitaires seront construites. Réfutant la thèse de la pénurie des médicaments anticancéreux, M. Ould Abbès soutiendra que ces derniers sont disponibles, amputant le problème à l'"inexistence d'une culture du générique dans notre pays". S'exprimant sur le vaccin, il a affirmé que le stock actuel permet d'assurer les besoins de 5 mois, ajoutant que souvent, la pénurie est exacerbée par des problèmes se trouvant dans les réseaux de distribution du vaccin.