Le deuxième round de négociations directes entre Palestiniens et Israéliens sous supervision américaine, a débuté mardi à Charm El-Cheikh en Egypte, sur fond de divergences, notamment sur l'ordre du jour de ces négociations et la question de la colonisation. Ont pris part à cette rencontre, le président palestinien Mahmoud Abbas, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton. La partie palestinienne abordera, lors de ce deuxième round de négociations, la délimitation des frontières, le statut d'El-Qods, la question des réfugiés et de la sécurité, tandis que les israéliens se pencheront sur les questions de la sécurité et la reconnaissance d'Israël en tant qu'Etat juif. Avant la réunion tripartite, le président égyptien Hosni Moubarak a reçu Mme Clinton, et s'est entretenu ensuite séparément avec MM. Abbas et Netanyahu. Mme Clinton a réitéré l'appel lancé, vendredi dernier, par le président Barack Obama pour une prolongation du gel de la construction de colonies. La secrétaire d'Etat américaine a également invité les deux parties à des gestes réciproques pour préserver la dynamique des discussions directes entamées le 2 septembre à Washington. Le principal négociateur palestinien Saëb Erakat a indiqué que la partie palestinienne mettrait fin aux négociations si la colonisation se poursuivait. Pour sa part, le membre du comité central du mouvement Fatah, Nabil Chaath, a souligné que "la position palestinienne concernant la question de la colonisation est sans équivoque". Les négociations directes entre Palestiniens et Israéliens avaient débuté le 2 septembre à Washington, après une interruption de plus de 20 mois en présence du président américain Barack Obama, du président palestinien Mahmoud Abbas du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, du président égyptien Hosni Moubarak et du roi Abdallah II de Jordanie.