Le quatrième Salon international "Alger Industries 2010" a ouvert lundi ses portes au Palais des expositions (Pins maritimes, Alger) avec la participation d'une centaine d'entreprises activant dans le secteur industriel, dont une quarantaine d'entreprises nationales. Le Directeur général du développement industriel au ministère de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, Mohamed Ould Mohammedi qui a inauguré le salon, a déclaré que ce dernier "s'améliore d'année en année", soulignant que "beaucoup d'entreprises qui activent dans la fabrication des outils et équipements industriels sont présentes notamment celles de l'industrie mécanique". Interrogé par la presse sur la stratégie adoptée par les pouvoirs publics afin d'encourager l'innovation et le développement des entreprises nationales, M. Ould Mohammedi a rappelé le programme mis en place par l'Etat pour assurer la mise à niveau, la certification et la modernisation de ces entreprises. Il a cité comme exemple le groupe pharmaceutique SAIDAL, la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) et l'ex SGP-Industrie du Ciment qui ont bénéficié d'un programme de modernisation. Le même responsable a assuré, par ailleurs, que plusieurs dispositifs sont mis en place dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014 pour accompagner les entreprises nationales. Les secteurs présents à ce salon sont notamment l'hydraulique, la protection de l'environnement, l'informatique industriel, le conditionnement, le stockage et la manutention des produits chimiques, les composants mécaniques et des systèmes électriques. Les entreprises étrangères participantes proviennent notamment de France (66 sociétés) et de Pologne (10). Selon ses organisateurs, Alger Industries 2010 est un espace privilégié de rencontres permettant aux industriels algériens et étrangers des différents secteurs d'activités, d'échanger leurs expériences et de discuter des derniers développements liés à l'innovation. En marge du salon, une conférence sur la normalisation et la certification est programmée et sera animée par des responsables de l'Institut Algérien de la normalisation (IANOR).