Le représentant algérien en Ligue des Champions d'Afrique, la JS Kabylie, battu dimanche à Lubumbashi par le TP Mazembe (RD Congo) (3-1), en demi-finale (aller) de la Ligue des champions, reste tout de même optimiste quant à sa possibilité de renverser la vapeur lors de la manche retour. "Cette équipe a du caractère et est capable de se ressaisir lors du match retour. Il ne faut surtout pas baisser les bras, nous avons les moyens de renverser la vapeur chez nous, nous restons confiants", a déclaré lundi après midi l'entraîneur adjoint de la JSK, Kamel Bouhellal, peu après l'arrivée de la délégation à l'aéroport d'Alger. L'ancien entraîneur du Paradou AC, estime que le manque de concentration, en fin de match, s'est avéré fatal pour l'équipe algérienne. "Les joueurs ont eu un moment de relâchement en fin de rencontre, chose qui a permis à l'équipe adverse d'inscrire deux buts coup sur coup", a-t-il expliqué. De son côté, le défenseur central, Said Belkalem, capitaine de son équipe lors de cette demi-finale, estime que "rien n'est encore joué". "Ce n'est pas la fin du monde, nous gardons toutes nos chances de qualification pour la finale, à nous de se montrer à la hauteur le 17 octobre prochain". De son côté, le capitaine du TP Mazembe, Pamphile Mihayo, reconnaissait après le match que malgré le résultat positif, lui et ses coéquipiers devraient redoubler de vigilance au match retour. "Un but de plus et nous aurions été plus à l'aise", regrette-t-il. "Cela dit, on ne va pas se plaindre. Ce sera extrêmement difficile en Algérie. Nous devrons absolument marquer une fois pour nous mettre à l'abri", a-t-il ajouté. La JSK aurait pu revenir de Lubumbashi avec un résultat probant n'était la maladresse de ses attaquants qui ont raté un nombre incalculable d'occasions, notamment lors de la 1ère période. Le TP Mazembe, qui n'est autre que le tenant du trophée de cette prestigieuse compétition continentale, a réussi à planter trois banderilles à la JSK qui pourraient lui permettre d'animer une deuxième finale de rang. Avec ce but marqué par Yalaoui, l'équipe algérienne garde tout de même ses chances de qualification pour la finale, à condition bien évidemment de prendre à défaut la défense congolaise le 17 octobre prochain sans encaisser de buts. Toutefois, la mission des Kabyles s'annonce d'ores et déjà difficile face à une équipe du TP Mazembe plus aguerrie et rompue à ce genre de situation. L'autre demi-finale qui a mis aux prise le Ahly du Caire, sextuple champion d'Afrique, à l'Espérance de Tunis, est revenue à l'équipe locale grâce à une victoire étriquée (2-1), dans une rencontre qui s'est terminée en queue de poisson en raison des incidents graves survenues dans les gradins au cours et après la fin du match. Les Tunisiens ont réussi à inscrire un but qui aura certainement son pesant d'or, par l'entremise de Oussama Daragui, et cela en prévision de la manche retour prévue dans deux semaines au stade du 7 novembre de Radés (Tunis). Une victoire par un but à zéro permettrait au club phare de Bab Essouika de composter son billet pour la finale de la Ligue des Champions. Mais les Egyptiens, forts de leur expérience acquise lors de cette épreuve, ne sont pas prêts d'abdiquer et comptent préserver leur maigre avantage en se basant sur des joueurs chevronnés tels que Mohamed Aboutrika et Mohamed Barakat.