Perspective n Les Kabyles qui ont bénéficié de deux jours de repos au lendemain de leur retour du Congo, vont reprendre le travail demain après-midi au stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou. Les hommes de Alain Geiger auront ainsi devant eux deux semaines pleines pour préparer comme il se doit la manche retour de la demi-finale de la Ligue des champions qui les attend face aux Corbeaux du TP Mazembé. Défaits dimanche dernier au stade de la Kenya de Lubumbashi par le tenant du titre, les Jaune et Vert ont encore quatre-vingt-dix minutes, pour renverser la vapeur. En effet, la JSK, qui a subi son premier échec depuis le début de la phase de poules, aurait pu revenir de Lubumbashi avec un résultat probant n'était la maladresse de ses attaquants qui ont raté un nombre incalculable d'occasions, notamment lors de la 1re période. Le TP Mazembé, qui n'est autre que le tenant du trophée de cette prestigieuse compétition continentale, a réussi à planter trois banderilles à la JSK, ce qui pourrait lui permettre d'animer une deuxième finale de rang. Avec ce but marqué par Yalaoui, l'équipe algérienne garde tout de même ses chances de qualification pour la finale, à condition, bien évidemment, de prendre à défaut la défense congolaise le 17 octobre prochain sans encaisser de buts. Toutefois, la mission des Kabyles s'annonce d'ores et déjà difficile face à une équipe du TP Mazembé plus aguerrie et rompue à ce genre d'épreuve. La formation de Djurdjura accueillera donc dans deux semaines les Congolais sur leur pelouse synthétique du 1er- Novembre, pour le compte du match retour. Une aubaine pour les camarades du capitaine Douicher de refaire leur retard de deux buts. Une marge qui n'est pas insurmontable pour les Jaune et Vert, qui auront l'avantage d'évoluer dans leur jardin et devant leur public. Un paramètre très important qui fera, à coup sûr, la différence sur le terrain.Yalaoui et consorts, qui ont laissé filer une bonne occasion d'assurer leurs arrières, en craquant dans les dernières minutes du match d'avant-hier, doivent se préparer en conséquence, afin d'aborder cette deuxième manche en possession de tous leurs moyens, eux qui auront affaire à un coriace adversaire, qui se battra bec et ongles, pour préserver son acquis du match aller. Les Canaris doivent donc s'attendre à une rude opposition sur le terrain et devraient sortir le grand jeu, pour arracher le fameux sésame pour la grande finale, tant souhaitée. Le staff technique kabyle, qui se veut optimiste quant à l'issue de la manche retour, aura assez de temps devant lui, pour armer le mieux possible son équipe à travers une préparation adéquate, notamment sur le plan psychologique. Pour leur part, conscients de la difficulté de la mission qui les attend, Aoudia, Yahia Cherif et autre Coulibaly ne lésineront certainement pas sur leur énergie pour recharger leurs accus, en prévision de cette ultime manche décisive pour la qualification en finale de la plus prestigieuse des compétitions continentales. La défaite concédée dimanche dernier à Lubumbashi ne semble pas trop influer sur le moral des joueurs qui se disent déçus certes, mais pas abattus. Bien au contraire, les poulains du Suisse Geiger, se montrent confiants et surtout déterminés à relever la tête en arrachant le billet de la qualification pour la finale lors du match retour. Pour rappel, la délégation de la JSK, a regagné hier le pays à 14h 30. Les joueurs ont été libérés pour deux jours de repos, afin de récupérer un tant soit peu, de la fatigue du voyage, avant de se remettre au travail demain à 16h au stade de Tizi Ouzou, pour préparer la seconde bataille face aux Corbeaux du TP Mazembé. Une rencontre que les Canaris sont condamnés à gagner sur le score de deux buts à zéro ou avec un écart de plus de deux buts, pour s'assurer le billet de la finale. Un pari difficile certes, mais pas impossible pour les Kabyles qui semblent en mesure de relever le défi pour peu que les camarades de Aoudia ne confondent pas vitesse et précipitation. A signaler que dans le cas où le match se terminerait sur un score identique à celui du match aller au profit des Canaris, les deux équipes auront à jouer les prolongations, à l'issue desquelles si le score reste inchangé, les deux teams auront recours à la série fatidique des tirs au but, pour se départager. Bouhellal : «Notre équipe a du caractère et est capable de se ressaisir» Le représentant algérien en Ligue des champions d'Afrique, la JS Kabylie, battu dimanche à Lubumbashi par le TP Mazembé (RD du Congo) (3-1), en demi-finale (aller) de la Ligue des champions, reste tout de même optimiste quant à sa possibilité de renverser la vapeur lors de la manche retour. A ce propos, l'entraîneur adjoint des Canaris a déclaré : «Cette équipe a du caractère et est capable de se ressaisir lors du match retour. Il ne faut surtout pas baisser les bras, nous avons les moyens de renverser la vapeur chez nous, nous restons confiants», a déclaré hier après-midi l'entraîneur adjoint de la JSK, Kamel Bouhellal, peu après l'arrivée de la délégation à l'aéroport d'Alger. L'ancien entraîneur du Paradou AC, estime que le manque de concentration, en fin de match, s'est avéré fatal pour l'équipe algérienne. «Les joueurs ont eu un moment de relâchement en fin de rencontre, ce qui a permis à l'équipe adverse d'inscrire deux buts coup sur coup». Belkalem : «Nous gardons toutes nos chances de qualification intactes» Le défenseur central, Saïd Belkalem, capitaine de son équipe lors de cette demi-finale, estime que «rien n'est encore joué». «Ce n'est pas la fin du monde, nous gardons toutes nos chances de qualification intactes pour la finale, à nous de nous montrer à la hauteur le 17 octobre prochain.» Mihayo : «Ce sera extrêmement difficile en Algérie» De son côté, le capitaine du TP Mazembé, Pamphile Mihayo, reconnaissait après le match que malgré le résultat positif, lui et ses coéquipiers devraient redoubler de vigilance au match retour. «Un but de plus et nous aurions été plus à l'aise», regrette-t-il. «Cela dit, on ne va pas se plaindre. Ce sera extrêmement difficile en Algérie. Nous devrons absolument marquer une fois pour nous mettre à l'abri», a-t-il ajouté.