Les travaux de la 4e Conférence islamique des ministres de l'Environnement ont débuté, mardi à Tunis, en présence de délégations de 57 pays musulmans dont la délégation algérienne conduite par le ministre de l'Environnement et de l'aménagement du territoire, M. Cherif Rahmani. La conférence dont l'ouverture a été présidée par le président tunisien, M. Zine El Abidine Ben Ali, sera consacrée à l'examen de plusieurs dossiers liés au développement durable, à la protection de la biosphère et l'adoption d'une stratégie de lutte contre la pollution. Intervenant à cette occasion, le président Ben Ali a indiqué que la rencontre offrait l'opportunité d'examiner les résultats de la coopération dans le domaine environnemental, rappelant "les programmes et résolutions pertinentes élaborés dans le cadre de l'Organisation de la conférence islamique (OCI) dont notamment la déclaration islamique sur le développement durable adoptée en 2002 à Djeddah lors de la première session de l'OCI et les engagements de Djeddah pour le développement durable adoptés en 2006". Pour le président tunisien, les étapes franchies jusque là sur la voie de la coopération et de la complémentarité, constituent un levier pour développer davantage le partenariat entre les Etats dans les domaines de l'environnement et du développement. M. Ben Ali a également indiqué que cette rencontre se tenait à l'approche d'importantes conférences internationales en matière de protection de la biosphère à l'instar de la conférence des parties à la Convention des Nations unies sur la biodiversité prévues au Japon et de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques au Mexique. Ceci traduit, a-t-il dit, de manière éloquente l'intérêt et le suivi dont bénéficient désormais les causes environnementales à l'échelle planétaire en raison des multiples dangers qui planent aujourd'hui sur la planète du fait de la dégradation de l'environnement et de la recrudescence des catastrophes naturelles.