Le ministre des Affaires religieuses et du wakf, Bouabdallah Ghlamallah, a affirmé mercredi que des mesures efficaces ont été prises pour la prise en charge des hadjis algériens aux lieux saints de l'Islam. Invité de l'émission "Tahaoulet" (mutations) à la chaîne I de la radio nationale, M. Ghlamallah a indiqué que chaque groupe composant la mission du Hadj de la saison actuelle a été chargé d'une mission précise, soulignant l'importance de coordonner ces groupes pour réunir toutes les conditions nécessaires au bon déroulement du pèlerinage des hadji algériens et contenir les différents problèmes pouvant survenir. Après avoir évoqué la responsabilité de l'Office national du hadj et de la omra (ONHO) pour garantir la réussite de la saison du hadj, le ministre a affirmé que son département avait désigné un imam pour chaque groupe pour rappeler aux pèlerins la nécessité de se conformer aux rites du hadj et informer la mission des problèmes que rencontrent les hadji aux lieux saints de l'Islam en vue de les résoudre. Concernant la question du renouveau du discours religieux, pour la protection des symboles de l'Islam, le ministre a estimé que les dépassements commis par certains groupes marginaux visant à entacher les symboles de l'Islam sont des actes isolés, sans effet et ne constituent pas "un phénomène dangereux qui menace l'Islam" en Algérie. Quant à l'existence de plans d'évangélisation en Algérie, M. Ghlamallah a dit que ce plan existait dans tous les pays du monde et qu'il s'inscrivait dans le cadre de la mondialisation qui a des ramifications financières, religieuses, scientifiques et économiques. "Les effets de ce plan sur l'Algérie sont presque nuls car la majorité des personnes reconverties sont analphabètes, pauvres ou ont des visées matérielles", a-t-il souligné. Au sujet du rôle de la mosquée dans la prévention de notre société contre ce plan et d'autres fléaux sociaux, le ministre a précisé que les imams s'attelaient depuis une année à définir le concept de la citoyenneté, de la responsabilité du citoyen dans la lutte contre tous les fléaux nocifs à la société et le respect des véritables préceptes de l'islam. A une question sur une restriction de l'action religieuse en Algérie, le ministre a affirmé que "ces allégations et accusations sont infondées". Concernant le retard enregistré dans le lancement des travaux de la réalisation de la Grande Mosquée d'Alger, M. Ghlamallah a dit que le nom de l'entreprise qui sera chargée de ce projet sera connu en novembre ou en décembre, après la constitution d'une commission d'examen des offres provenant de plus de 27 entreprises. Le ministre a également évoqué les efforts fournis pour mettre à niveau les imams et améliorer leurs connaissances dans les différents domaines, outre la nécessité de réfléchir à la création d'une entreprise de gestion du wakf en Algérie.