Le 3e Festival international de la bande dessinée d'Alger (FIBDA), qui s'est tenu sur l'Esplanade de Ryad El Feth du 13 au 17 octobre, a enregistré quelque onze mille entrées, soit deux mille de plus par rapport à l'année dernière, ont indiqué lundi les organisateurs. "Malgré la pluie, il y a eu un très nombreux public avec une pointe le week-end", a déclaré, lors d'un point de presse, Rachid Allik, responsable de la communication au FIBDA. "C'est un festival de taille moyenne mais qui commence à avoir une présence continentale et méditerranéenne", a-t-il dit. "Le FIBDA c'est aussi une grande librairie qui a proposé 350 titres. En trois jours, près d'un millier d'ouvrages de BD a été vendu", a-t-il ajouté, relevant que les ventes ont été boostées par la présence des auteurs qui ont procédé à des ventes-dédicaces. "Les plus gros succès du festival ont été les ouvrages qui ont trait à l'histoire", a précisé M. Allik, soulignant que les mangas (bandes dessinées japonaises) ont rencontré aussi beaucoup d'engouement de la part du public, constitué de toutes les tranches d'âges mais avec une majorité de jeunes. De son côté, Dalila Nadjem, commissaire du FIBDA, a mis en exergue l'importance de cette manifestation culturelle et le succès de cette édition au cours de laquelle ont été exposées quatre cent quatre-vingt-seize planches et qui a vu la participation de dizaines d'auteurs. Les séances de cinéma, à raison de deux par jour, ont drainé aussi un nombreux public comme l'indique le nombre d'entrées qui s'élève à mille six cent, a indiqué Mme Nadjem. Elle a noté que le FIBDA n'était pas un festival commercial, mais, plutôt, une "rencontre entre les auteurs des différents continents et entre ces auteurs et le public".