La 3e réunion de haut niveau algéro-portugaise se tient mardi à Lisbonne sous la co-présidence du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, et son homologue portugais, Jose Socrates. M. Ouyahia, arrivé lundi soir à Lisbonne à la tête d'une importante délégation ministérielle, aura des entretiens avec son homologue portugais et sera reçu en audience par le président de la République du Portugal, Anibal Cavaco Silva. Cette 3e réunion qui intervient dans le cadre du traité d'amitié et de bon voisinage, signé entre les deux pays en 2005, devra faire le point sur l'état de la coopération bilatérale et explorer les voies et moyens à même de la consolider et la renforcer davantage. Cette réunion sera également une occasion pour appeler les entreprises portugaises à saisir les opportunités d'investissement et le potentiel économique qu'offre l'Algérie pour s'engager dans une dynamique de partenariat pérenne et de longue durée. Les deux parties devront, d'autre part, procéder à un échange de vues sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun, notamment en ce qui concerne la paix et la sécurité dans l'espace euro méditerranéen. Cette réunion de haut niveau sera couronnée par la signature de plusieurs accords portant sur la coopération dans de nombreux domaines et secteurs d'activité, comme les énergies renouvelables, les travaux publics, les ressources en eau, les technologies de l'information et de la communication, la culture et la communication. Un workshop pour les hommes d'affaires des deux pays, ainsi qu'une exposition intitulée " la cartographie de l'Algérie dans la collection de la bibliothèque nationale portugaise", sont, d'autre part, prévus à cette occasion. Lors de la 2e réunion de haut niveau qui s'est tenue à Alger en juin 2009, les deux pays avaient signé plusieurs accords de coopération portant notamment sur les domaines des finances, des transports, de l'éducation, de la communication et de la recherche spatiale. Ils avaient estimé alors que les relations algéro-portugaises ont atteint un "degré de maturité" leur permettant de s'inscrire dans une nouvelle logique de partenariat et d'investissement. Les deux parties avaient convenu, dans ce contexte, d'encourager les entreprises à s'investir davantage en Algérie, à participer au processus de privatisation mené par le gouvernement algérien et à prendre part activement à la réalisation de projets de développement inscrits dans son programme.