Les relations économiques algéro-espagnoles et leur renforcement ont été, lundi à Alger, au menu des discussions du ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'Investissement, Mohamed Benmeradi, avec le président de la région des Asturies, Vicente Alvarez Areces, et le ministre régional de l'Industrie et de l'Emploi, Graciano Tore Gonzalez. Ces relations doivent cibler des "secteurs porteurs afin d'être mutuellement bénéfiques et, plus particulièrement, impliquer les entreprises algériennes dans le cadre de la sous-traitance des projets d'investissements publics inscrits dans notre programme quinquennal 2010-2014", a souligné M. Benmeradi. L'implication des entreprises algériennes, a-t-il dit, "vise à garantir des débouchés réels à l'offre nationale de produits et services dans une démarche d'une meilleure contribution à la croissance de l'économie nationale". "C'est là l'esprit des récentes décisions prises, non pas pour pénaliser les entreprises étrangères attributaires de marchés publics, mais pour favoriser les opérations de partenariat avec nos entreprises, notamment les PME qui bénéficieront d'un transfert de technologie et d'opportunités réelles à l'effet d'augmenter leur productivité et leur compétitivité", a expliqué le ministre. A ce titre, M.Benmeradi a estimé "possible" d'identifier des opérations de partenariat avec des entreprises de la région des Asturies notamment dans les domaines de la sidérurgie, des industries lourdes, de la chimie, de l'agroalimentaire et des industries manufacturières, lors du Forum qui se tient lundi à Alger entre les opérateurs des deux pays. Le ministre a précisé que plusieurs hypothèses (de partenariat) pouvant allier capitaux algériens et espagnols, avec l'attribution du management aux partenaires espagnols, peuvent être envisagées. Le président de la région Asturies a exprimé, pour sa part, sa disponibilité et celle des entrepreneurs qui l'accompagnent à ce Forum quant à la fondation de relations de coopération "solides" et "diversifiées", suivant toutes formes de partenariat, et à mettre à la disposition de l'Algérie leurs expériences acquises dans l'industrie et le commerce. "Nous venons pour travailler et rester en Algérie", a-t-il souligné.