La Jeunesse Sportive de Barika (JSB) de karaté prendra part les 18 et 19 décembre à Dubaï (Emirats arabes unis) à la 3e édition du Championnat arabe de karaté (kumité par équipes), avec l'objectif de " monter sur le podium", a indiqué son président et Directeur technique sportif (DTS), Khaled Merah. L'équipe de Barika composée de huit athlètes, se trouve depuis vendredi à Alger pour un stage pré-compétitif, avant de se déplacer le 16 décembre à destination de Dubaï."Le championnat arabe était inscrit dans notre programme depuis la seconde édition au Koweït, où la JS Barika avait remporté la 2e place pour sa première participation. Donc, notre premier objectif est déjà de défendre cette place", a déclaré à l'APS, M. Merah. La seconde édition au Koweït avait enregistré la participation de 25 équipes représentant 14 pays, alors qu'une présence record est attendue pour le rendez-vous de Dubaï. "Selon les informations en notre possession, tous les pays arabes membres de l'union ont confirmé leur participation, ce qui constituera une première dans les annales des compétitions arabes des clubs", a souligné le président de la JS Barika. Pour cette 3e édition, la JS Barika entraînée par M. Zoubir Hachi s'est armée de ses meilleurs athlètes qui auront la mission de défendre les couleurs du club et également le karaté algérien qui a une nouvelle dimension depuis quelques années, avec des titres mondiaux et des places honorables dans les différentes compétitions. L'objectif arrêté par les responsables de la JS Barika (le podium) sera confié aux athlètes, Maamar Rouichi, Nabil Hamidouche, Walid Bouaboub, Lyès Tidjani Nacerddine Adel, Deradji Zerat, Hacène Guerri et Issam Daie. "Les athlètes sont assez préparés pour réaliser notre objectif, malgré quelques perturbations qui nous ont secoués, notamment le manque de ressources financières malgré les promesses", a expliqué M. Merah, tout en lançant un appel pressant aux autorités locales pour venir en aide à cette jeune équipe qui en l'espace de quelques années, a réussi à bouleverser la hiérarchie dans les différentes compétitions nationales et internationales. "Depuis la création de la JSB (1993), nous fonctionnons avec des ressources financières vraiment dérisoires, et malgré cela, on a pu contre vents et marées, trouver à chaque fois des solutions pour atteindre nos objectifs et ne pas priver les athlètes des moyens de s'affirmer", a tenu à conclure M. Merah, ajoutant que les résultats obtenus jusqu'ici doivent avoir un écho favorable auprès des autorités locales.
