Le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, a affirmé, mercredi au Caire, que l'Algérie figure parmi les pays arabes pionniers en matière d'infrastructures durant la décennie écoulée, notamment dans les domaines des routes, de l'électricité et du transport ferroviaire. Dans une déclaration à l'APS à l'issue de la clôture des travaux de la session extraordinaire du conseil économique et social de la Ligue arabe, M. Benbada a indiqué que le réseau routier et le transport ferroviaire ont été modernisés en Algérie, citant l'autoroute est-ouest, qui constitue "une réalisation stratégique". Evaluant les travaux de la session extraordinaire du conseil, il a estimé que cette dernière visait à préparer le 2e sommet arabe économique de Charm El-Cheikh (Egypte) à la lumière de l'évaluation des décisions du sommet de Koweït portant sur la mise en place du Fonds arabe pour le financement des petits et moyens projets (PME), la réalisation d'une étude sur le raccordement au réseau électrique arabe, le réseau ferroviaire et le rapport sur les objectifs du millénaire pour le développement (OMD). D'autres projets ont été proposés lors de ce sommet, notamment la liaison maritime entre les pays arabes, le projet d'interconnexion des réseaux Internet arabes et la relance de l'initiative de la banque internationale arabe, ajoute M. Benbada, indiquant que d'autres propositions seront soumises au sommet de Charm El-Cheikh. Il a, par ailleurs, précisé que le conseil économique et social n'a pas adopté les projets de décisions en la forme sachant qu'ils seront soumis à un examen lors de rencontre ministérielle prévue le 16 janvier et devant précéder la tenue du sommet. Concernant la mise en œuvre des décisions du 1er sommet économique, M. Benbada a indiqué que la création d'un Fonds arabe pour le financement des petits et moyens projets comptait parmi les plus importantes décisions ayant été concrétisées. S'agissant des autres domaines à l'instar du raccordement électrique et ferroviaire, M. Benbada a indiqué que des avancées ont été réalisées concernant les études de projets d'une telle envergure et dont la finalisation, a-t-il dit, nécessite un certain temps. Il a ajouté que 22 pays arabes ne peuvent pas avancer au même rythme, ce qui ralentit les mécanismes de mise en œuvre. Or, a-t-il dit, il est nécessaire de "valoriser ce qui été réalisé et de procéder à la révision des mécanismes de mise en œuvre pour leur conférer davantage d'efficience".