Le parc roulant de la wilaya de Batna s'élève en cette année 2011, à plus de 143.000 véhicules tous types confondus. Cette montée en flèche du nombre de véhicules en circulation est due à plusieurs facteurs dont l'acquisition en force de véhicules utilitaires neufs par des particuliers, l'augmentation du nombre de véhicules de transport urbain, inter-wilaya, intercommunal ainsi que celui du transport de marchandises et de personnel entre autres, ce qui signifie en relief qu'une certaine dynamique socio-économique est vécue. Pour le transport urbain, à titre d'exemple, et en l'espace d'une année le nombre des véhicules a augmenté de 60 avec presque 9.000 places offertes en plus, ce qui tout compte fait qu'un total de presque 35.000 places sont désormais offertes pour prendre en charge les citoyens. Pour le transport intercommunal au moins 100 véhicules ont renforcé les potentialités, tout comme le transport pour compte avec une centaine de véhicules en plus sans oublier le transport inter-wilaya qui a eu toujours en l'espace de quelques mois plus de 50 véhicules de plus. Malgré la présence sur le terrain de plus de 2.400 véhicules de transport collectif y compris universitaire et scolaire, des dysfonctionnements et des lacunes surgissant ça et là, font en sorte que des citoyens éprouvent des difficultés à se déplacer sans pressions d'un point à un autre dans certaines zones. Avec ses quartiers périphériques, son expansion rapide et ses 320.000 habitants, la ville de Batna souffre plus toute autre ville des Aurès, du problème de circulation causé entre autres par justement ce parc automobile en plein boom et par la présence des principaux services publics et privés dans le centre-ville. Au moins 10 points noirs persistent encore malgré la programmation d'un plan de circulation et la mise en application des nouvelles lois répressives du code de la route. Il y a le problème des carrefours mal conçus, le non-respect des feux de signalisation par les piétons, la prolifération des dos-d'âne, les ronds-points inadaptés, l'absence de plaques de direction dans bon nombre d'endroits, l'absence de parkings à étages, l'insuffisance des arrêts de bus, l'étroitesse de certaines rues, le squattage des trottoirs pour l'étalage des marchandises et la présence de stations d'essence en pleine agglomération. L'autre état de fait indicatif est relatif au fait qu'au moins 5.000 véhicules traversent chaque heure Batna, ce qui cause des embouteillages gênants au moindre ralentissement de véhicules en cas de fermeture momentanée de la route suite au plus banal des accidents comme ça se passe souvent à la sortie nord de Batna en allant vers l'aéroport. Des problèmes environnementaux divers causés par la circulation de véhicules, se posent en relief. A cet effet, des études établies font état que Batna-ville souffre de l'émanation de gaz causé par le trafic routier avec une teneur en dioxyde de souffre qui s'élève à 200 tonnes par an. Nasreddine Bakha In L'Est