par El Yazid Dib/le quotidien d'oran/ Ce titre générique donne l'apparence d'un nom, d'un sigle ou d'une institution. Ca n'a rien à voir avec une fédération sportive. Il peut être compris comme étant un label industriel ou une marque de fabrique. En réalité il s'agit de tout un substrat associatif et rassembleur. L'essentiel n'est pas, cependant dans l'essence constitutive du libellé. Il se trouve bel et bien dans le géniteur. Un homme qui commence à s'arc-bouter. Il est là, toujours au chevet de son bébé. C'est lui qui fait en permanence la révolution pour la gloire de la légendaire révolution des Aurès pittoresques. Sa révolution, à lui n'est pas au bout d'un fusil ou d'un mauser. Elle n'est, non plus déclarée aux cimes des monts et des piedmonts. Elle n'est en fait qu'un concept culturel, rédacteur et illustré, qui relié à une souris fait croître des merveilles. Elle se fait chaque soir, loin des sofas, dans une cave et un vide sanitaire. Lui, c'est Imadghacen. Genre d'un empereur néo-amazigh. Un général post-numidien costumé et cravaté. Ses galons sont sertis d'oliviers, ses grades garnis de volonté. Sans armature de guerrier, ni bouclier d'airain, mais gardant à l'éternité ce farouche pli de combattre sans cesse. Comme un bolchevik gravé sur granit, il soulève très haut son large étendard où les armoiries de l'Algérie et des Aurès sont magnifiquement glorifiées. Il ressemble un peu à un Che-Chaoui Guevara. Il enseigne la langue de Molière et parle toutes les autres. Son champ de bataille était d'abord un lycée. Puis toute l'éducation nationale. Son arsenal militaire, une revue et un site. Il mène franc qu'il est, frontalement front et sans frontières sur tous les fronts de la forfaiture. L'homme se dédie entièrement à sa passion de défendre, de promouvoir et de rehausser au sein d'une fondation-Aurès sienne, les sciences, les arts et la culture. C'est un homme que l'on retrouve partout à travers la toile, les pages, le web. Il fait gracieusement les cours, quotidiennement les allées et souvent les recours. D'El Maadher à Maghnia, il circambule tel un pèlerin, moins qu'un Sidi Boumediene ou Sidi Yahia, d'une thématique bachelière à une campagne de reboisement. Sa maison-siège, son bébé-magazine, son souffle-fondateur; sont mis parfois à dure épreuve. Il va jusqu'à mendier la soutenance de quelques subsides pour encore et encore allaiter la postérité. L'autorité locale, municipale, d'entre gouverneurs, maires, et proviseurs se doit de faire un accompagnement dodu, pour ne pas faire reculer demain, les deux mains qui leur sont tendues. Que l'info sous son sceau se fasse avec ou sans sou, l'important est dans l'histoire mensuelle que diffuse la FASAC. Peu importe aussi qu'elle soit de Mohamed, de Saïd, d'El Hadi, d'Amamra ou d'Imadghacen.