El Khabar s'est entretenu avec les entraineurs algériens issues des instituts nationaux, pour avoir leur avis sur la décision du bureau fédéral de la FAF avant-hier de ne pas confier la barre technique de l'équipe nationale à un entraineur local, reconnaissant ainsi l'échec de cette option et préférant lancer un appel pour un entraineur international. Les avis des techniciens sur cette question divergent, en effet certains ont été d'accord avec le bureau de Raouraoua alors que d'autres l'ont critiqué, mais tous se sont cependant accordés à dire que la FAF auraient dû désigner un directeur technique national qui aurait été chargé de choisir un entraineur étranger, la majorité s'est également entendu sur le fait que le nouvel entraineur devra correspondre a des critères bien précis afin de pouvoir travailler en Algérie. Le doyen des entraineurs algériens Abdelhamid Kermali a considéré que le choix de la fédération de faire appel à un entraineur étranger, dans la situation actuelle que vit l'équipe et en l'absence de critères précis dans le choix de l'entraineur est une perte de temps. Alors que l'ancien gardien de l'équipe nationale, Nasreddine Drid pense quant à lui que la décision de la fédération de recruter un entraineur étranger était prévisible après les événements qui ont suivi la défaite, puisque l'entraineur local est toujours le bouc émissaire et la victime de la défaite. La star du football algérien Lakhdar Belloumi a quant à lui qualifié la décision de la FAF de sage. Il pense que le président de la fédération ne doit pas se précipiter dans son choix avant la rencontre amicale devant le Tunisie en aout prochain, afin de commencer à former et à restructurer cette équipe et tenter de la renouveler après la défaite humiliante face au Maroc. L'ancien joueur international en entraineur de la JSM Bejaia, Djamel Menad pense lui que la décision de la FAF était attendue après la catastrophe survenu à Marrakech et la défaite humiliante qui n'incombe pas à l'entraineur Benchikha, parce qu'il a pris les rennes de l'équipe dans un moment très délicat, la décision de la Fédération est donc logique à la condition que l'entraineur d'envergure international soit utile à l'équipe algérienne et au pays. Afin que les entraineurs locaux profitent de son expérience. Et non pas un entraineur inconnu qui viendrait pour remplir son CV aux dépens de l'équipe algérienne. L'entraineur Mustapha Aggoun a estimé que la situation actuelle du football algérien ne nous permettait pas de nous distinguer ni avec un entraineur local ni un entraineur étranger. Le football algérien est malade et ce en raison de l'absence d'une bonne base de travail et de formation à tous les niveaux ce qui a fait que nous en revenons au même point à chaque fois que nous enregistrons des défaites, les joueurs actuels ne possède pas le sens des responsabilités et du professionnalisme et ce malgré le fait qu'ils sont dans de grands clubs européens, la solution est donc le retour rapide à la formation et a imposer une discipline au sein du groupe avant de décidé si l'entraineur qui mènera l'équipe sera local ou étranger.