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« L'absence de l'Algérie durant la crise libyenne a laissé le champ libre aux ambitions de la France dans la région » Déclarant que l'Otan combattait les islamistes mais s'était pourtant entretenu avec Belhadj
Abdellah Djabellah a critiqué la manière dont ceux qu'il a qualifié d « élite influente » du régime ont géré les révolutions arabes, et leur soutien du régime du colonel Kadhafi durant la guerre en Libye. Déclarant qu'il ne connaissait pas les motivations de cette position des autorités algériennes, face au mouvement qui s'est produit dans les pays arabes revendiquant un changement. Djaballah a indiqué que « la position qui convenait pour nos élites influentes auraient été de soutenir les révolutions qui avaient pour objectif de bâtir un état civil », mais les élites ont fait le contraire et montré une totale opposition avec la Libye ». Le président du parti « justice et développement » qui doit être bientôt fondé, s'est demandé si le soutien à Kadhafi avait pour raison l'aide fournie par la France à l'opposition libyenne, ou la crainte de ce que les autorités appellent « les terroristes du conseil de transition », et leur possible volonté de bâtir un état islamique. Djaballah a déclaré à ce sujet « si les motivations de la position officielles étaient la France, celle-ci se trouve en Libye que nos responsables le veuillent ou non, mais s'ils avaient soutenu le conseil de transition, la position de l'Algérie en tant que grand état de la région aurait freiné les ambitions étrangères en Libye. L'absence de l'Algérie durant la crise chez nos voisins à encourager les ambitions des français ». Djaballah relève que si la position officielle de l'Algérie était liée au contrôle des islamistes sur le conseil de transition, l'Otan qui pourtant combat les mouvements islamistes dans le monde s'est entretenue avec des représentants comme Abdelhakim Belhadj. Indiquant que l'union africaine et les nations unies ont reconnu les nouvelles autorités en Libye « comment l'Algérie peut-elle s'y opposer alors que c'est le plus important voisin de la région ? Et alors que l'Algérie est redevable au peuple libyen ? ». Concernant la constitution d'un gouvernement qui représenterait toutes les sensibilités du peuple libyen, que les autorités mettent comme condition pour la reconnaissance des nouvelles autorités libyennes, Djaballah déclare « c'est lié à l'entêtement algérien… reconnaitre ses erreurs sur ce sujet serait tout à l'honneur des responsables algériens.