Les choses ne sont pas encore calmées en Libye, que ses répercussions sécuritaire ont touché le nord du Mali, puisque les armes détournées de Libye sont utilisées dans le conflit entre l'armée malienne et le mouvement de libération de l'azawad qui a causé des morts, des blessés et l'exode de milliers de réfugiés fuyant les batailles vers les pays voisins. La région est « un baril de poudre » à portée de vue de sud de l'Algérie. Les observateurs ont qualifié les batailles qu'on connu les villes du nord du Mali de « féroce » vu les armes utilisées et la puissance de feu des combattants « azawad » à laquelle a fait face l'armée malienne et qui ne laisse planer aucun doute sur le fait que les « armes lourdes détournées de Libye sont parvenues dans la région du sahel et sont aux mains des différentes factions en conflit là-bas, dont des éléments d'Al-Qaida que le régime du président Toumani Touré accuse de participer aux cotés du mouvement de l'Azawad dans les attaques contre des casernes et centres de l'armée au nord du Mali. Les témoignages de soldats maliens qui ont fuit les batailles vers la frontière algérienne ont indiqué que le mouvement de « rébellion » des Azawad de cette fois-ci n'est en rien comparable avec ce qui était arrivé dans les années 90 ni avec le rebellions des partisans de Ibrahim Bahanga entre 2005 et 2006, ce qui laisse penser que la quantité d'armes utilisées dans le conflit ne cesse d'augmenter, faisant de nombreux morts et blessés dans les rangs de l'armée maliennes et des partisans du mouvement de l'Azawad, et a poussé 160 mille habitants a fuir vers la Mauritanie, le Niger et l'Algérie qui a installé des campements et a envoyé des aides pour les réfugiés. Selon les observateurs de la situation sécuritaire au nord du Mali, l'abondance d'armes et de munitions détournées de Libye en grande quantités, et le retour de plus de 16 mille touaregs armés dans la région après la chute du régime de Kadhafi, vont faire durer le conflit entre le mouvement Azawad qui demande l'indépendance et le gouvernement de Bamako qui refuse toute atteinte à l'unité du sol malien, sachant que chaque partie tente d'utiliser ses cartes pour faire pression avant de s'asseoir à la table des négociations, particulièrement après le fait que l'initiative de médiation de l'Algérie est eu le soutien des états africains et européens. Mais il y un autre acteur dans la région, à savoir l'organisation d'Al-Qaida au Sahel qui mise et encourage la poursuite des affrontements la bénéficiaire de l' « hémorragie » que connait l'armée malienne, pour étendre son influence, particulièrement vu le fait qu'elle a des otages européens qui pourraient représentés des cartes de négociations et financières, ce qui signifie qu'« une solution politique » à ce qui se passe entre l'Azawad et le gouvernement malien est plus d'un objectif stratégique pour éviter que le baril de poudre n'explose.