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L'Algérie contre l'idée d'une zone d'exclusion aérienne sur la Libye Prémices de dissidences arabes lors de la réunion des ministres des AE arabes au Caire
L'Algérie a exprimé, hier, son inquiétude vis-à-vis de la position de certains pays arabes par rapport à la situation en Libye. Elle a qualifié les efforts visant à pousser la Ligue Arabe à imposer une zone d'exclusion aérienne sur la Libye de « décision ne relevant pas des compétences d'organisations régionales ». Interrogée par « El Khabar » sur la position de l'Algérie par rapport au communiqué du conseil de coopération des Etats Arabes du Golf, portant sur la situation en Libye, une source au ministère des Affaires Etrangères a affirmé que « la question d'imposer une zone d'exclusion aérienne au dessus de la Libye ne relève pas des compétences ni des prérogatives des organisations régionales, mais des compétences du Conseil de Sécurité des Nations Unies ». Par ailleurs, dans un entretien que le ministre des Affaires Etrangères algérien, M. Mourad Medelci a accordé au journal « Le Monde » et qui a été publié, hier, le chef de la diplomatie algérienne a exprimé le refus total de l'Algérie de toute ingérence étrangère dans les questions internes de la Libye. Il a, dans le même sillage, affirmé : « nous ne soutenons pas l'ingérence étrangère en Libye, toutefois, nous ne sommes pas les seuls à comprendre que les messages de la communauté internationale sont devenus de plus en plus vigoureux par rapport à ce qui se passe en Libye. Si la situation se complique d'avantage, nous savons pertinemment que le conseil de sécurité des Nations Unis prendra les mesures nécessaires afin d'y mettre un terme. Pour cela, nous espérons, en Algérie, ne pas y arriver à une ingérence étrangère en Libye ».