Le site Internet « media part » qui a obtenu le scoop de l'affaire des parts qualifiée de « discriminatoire » en France a révélé de nouveaux détails sur cette affaire, qui affaibli d'avantage la fédération française de football, particulièrement, le directeur artistique Blaquart, provisoirement suspendu. Par ailleurs, une guerre de déclaration s'est enclenchée entre les joueurs de la sélection française de football, titulaires de la coupe du monde de 1998. Pour sa part, le sélectionneur Laurent Blanc a nié en bloc avoir évoqué avec d'autres responsables du foot français la mise en place de politiques discriminatoires et de quotas dans la formation et la sélection des joueurs. Voilà pourtant ce que lui et ses collègues disaient lors d'une réunion officielle, le 8 novembre 2010 : Laurent Blanc : Qu'est-ce qu'il y a actuellement comme grands, costauds, puissants ? Les blacks (...) Je crois qu'il faut recentrer, surtout pour des garçons de 13-14 ans, 12-13 ans, avoir d'autres critères, modifiés avec notre propre culture (...) Les Espagnols, ils m'ont dit : “Nous, on n'a pas de problème. Nous, des blacks, on n'en a pas”. » Erick Mombaerts : Est-ce qu'on s'attelle au problème et on limite l'entrée du nombre de gamins qui peuvent changer de nationalité ? Laurent Blanc : Moi j'y suis tout à fait favorable. François Blaquart : On peut s'organiser, en non-dit, sur une espèce de quota. Mais il ne faut pas que ce soit dit. Erick Mombaerts : Donc il faut 30% ? (...) Il y a bien des clubs comme Lyon qui le font dans leur centre de formation. Francis Smerecki : Je dis : première chose, c'est discriminatoire.