Plus personne n'ose, ces derniers temps, laisser son appartement vide et dans la plupart des cités de la ville d'Oran, les citoyens n'ont d'autres choix que de blinder leurs portes et fenêtres. La psychose a envahi presque tous les quartiers et il n'y a pas un jour sans que la rubrique des faits divers de la presse ne fasse état des faits de jeunes délinquants. Casses et vols par effraction sont devenus quotidiens dans toute la wilaya d'Oran et les citoyens, de plus en plus inquiets, s'interrogent comment est-on arrive à cette situation. « Le « barreaudage » nous coûte cher, mais c'est devenu obligatoire. Moi, j'habite au 5ème étage d'un immeuble et de peur d'être cambriolé, j'ai dépensé plus de 60 000 DA pour mettre ma famille en sécurité. De nos jours on risque d'être plumé même par les voisins », nous dira un père de famille qui habite dans la zone est d'Oran.