Le groupement français BCEOM a été, avec 7 277 853 488 DA, le moins-disant pour l'offre commerciale portant sur la réalisation de l'étude pour l'aménagement d'une zone industrielle et la construction d'un port d'hydrocarbures dans la wilaya de Aïn Témouchent. C'est ce qui est ressorti de la séance d'ouverture des plis tenue hier, au siège de l'activité Aval de Sonatrach, à Oran. La commission d'ouverture des plis a eu à ouvrir uniquement deux dossiers suite à la désaffection de Shell en cours de route. Le deuxième soumissionnaire, Acri-IN, également français, a fait une proposition pour un coût total de 7 889 693 887 DA, dont 69 274 913 euros pour la partie devises (contre 66 709 250 euros pour BCEOM) avec un taux de change fixé à 96,9888 DA. L'objectif de l'étude, selon M. Henni, directeur de EDV (développement), sera de développer un schéma directeur d'aménagement et d'élaborer des CDC pour la viabilisation intérieure de la zone industrielle et la réalisation d'un port d'hydrocarbures. « La notification officielle par Sonatrach au profit de BCEOM se fera dans les 48 heures qui viennent, le temps, dit-il, d'étudier plus en détail les documents présentés dans le dossier. » Le pôle industriel et portuaire est composé de deux sites (est et ouest) pour une superficie d'un peu plus de 4000 hectares ; cette dernière était de 6000 ha, mais elle a été réduite pour éviter le déplacement de plus de 5000 habitants. Le premier site est délimité au nord par la plage de Terga et l'oued El Maleh, au sud par l'oued El Halouf et la plage El Hilal, à l'est par Ouled El Kihal, Gherras Baroudi et Ouled Djebbara et à l'ouest par la mer. Le second site est délimité au nord par la mer et la plage de Sidi Djelloul, au sud par la voie de chemin de fer, à l'est par la Route nationale 96 et la limite du domaine Bensaïh Saïd et, enfin, à l'ouest par la cimenterie de Béni Saf et la mer.