Le nouveau bureau du Club des entrepreneurs et des industriels de la Mitidja, une organisation patronale regroupant plus de 600 adhérents, a tracé un ambitieux programme pour l'élargissement de la base de ses adhérents, le recrutement des universitaires dans ses structures permanentes ainsi que la diversification des champs d'intervention ainsi que la maîtrise des grandes questions de l'actualité économique. Selon Abdelkader Aggoun, nouveau président du CEIMI, ce programme constitue les points nodaux de la stratégie triennale de ce club. Parmi les priorités de ce dernier, on cite également la promotion des jeunes compétences issues des milieux universitaires ou patronaux et la création du conseil des juniors. Cette entité à force d'idées et de propositions s'inscrit dans le cadre des visées à moyen et long termes, tout en s'inscrivant dans la continuité et la relève à la fois. Réagissant à une question portant sur l'interaction patronat-pouvoir public qui semblerait, selon un avis émis, dans le sens de l'épanouissement du produit national, Abdelkader Aggoun s'est clairement exprimé en disant : « C'est le commerce qui nuit à l'environnement industriel et non l'investissement étranger, cadré de manière à servir sur le même pied d'égalité les intérêts des différents partenaires socioéconomiques » ; et d'ajouter : « Notre club souhaite une interaction plus consistante dans le processus d'échange et de fructification des expériences, que ce soit avec les partenaires étrangers ou nationaux ainsi qu'avec le monde associatif et l'intelligentsia universitaire ». Arguant dans le même contexte, Mohamed Mounir Belabdelouhab, secrétaire général du CEIMI, a mis l'accent, lors d'une rencontre avec la presse, sur l'intérêt que porte ce club à l'aspect communication, précisant qu'« une revue bimestrielle, Eco News et un site web thématique permettent à tous nos adhérents et non des moindres d'être en temps réel en contact avec l'information utile. Ceux-ci, sont considérés à cet effet comme une interface efficace en matière d'amélioration des relations internes et externes du CEIMI ». Cette première rencontre dans le cadre du mandat du nouveau président était aussi l'occasion d'éclaircir quelques litiges, notamment, une clause du règlement interne qui stipule que seuls les membres du bureau exécutif, ayant été plusieurs années adhérents, peuvent se porter candidats à la présidence du CEIMI. Ce point, rappelons-le, a provoqué une montée d'adrénaline chez un ancien membre fondateur lors de l'assemblée générale, tenue le 3 juillet à l'hôtel militaire. A ce propos, le nouveau président a dit : « Contrairement à ce que l'on peut penser, puisque tout le monde peut s'exprimer en toute démocratie, il s'agit là d'un point positif. Toute entité de quelque nature que ce soit possède un règlement interne qui préserve sa ligne éditoriale, sachant que pour accéder au sommet d'une hiérarchie il ne faut pas brûler les étapes. » Sur le plan régional, l'année 2008 a vu le recrutement de plus de 300 jeunes dans le cadre du dispositif de contrat d'insertion des diplômés (CID), au sein des entreprises adhérentes au CEIMI, dont 22 embauchés par le groupe SIM, il y a de cela à peine quelques jours. Par ailleurs et dans le cadre de la mise en vente des entreprises publiques dissoutes et les terrains excédentaires appartenant aussi à des entreprises publiques, mais en activité, des opérateurs économiques adhérents au CEIMI avaient rencontré, au siège de ce club, la directrice générale de l'ANIREF (organisme chargé de cette vente) pour présenter des propositions en insistant notamment sur le morcellement des grandes entreprises dissoutes, et ce afin de faire profiter un maximum d'investisseurs.