En annonçant un autre report de la réouverture de la Place Kerkeri, les services techniques de l'APC de Constantine ont montré encore une fois leur incapacité à gérer, d'abord, et maîtriser les délais de réalisation des différents projets engagés dans la ville de Vieux Rocher. Le manque d'expérience et de professionnalisme ont d'ailleurs été avancés lors de la dernière session extraordinaire de l'APC. Un fait qui continue de pénaliser une ville dont la population aspire à mieux. Pourtant, le responsable des services de l'urbanisme a bien annoncé devant la presse et sur les ondes de la radio locale qu'une partie de la place devait être réceptionnée le 20 août. Il est utile tout de même de rappeler que le délai initial prévu pour ce projet était fixé à une année. Ce dernier a été largement dépassé pour des raisons que nous avons amplement expliquées dans nos précédentes éditions. Des retards qui ont fait sortir le wali hors de ses gonds lors d'une sortie d'inspection effectuée dans la commune de Constantine au mois de mars dernier. L'on s'interroge quand même pourquoi l'APC de Constantine n'a pas choisi d'engager des entreprises disposant d'une main-d'œuvre « très qualifiée », si l'on considère vraiment que le projet de la Place Kerkeri est un ouvrage de luxe, sinon on aurait dû le confier carrément aux Chinois, plus habilités à réaliser ce genre de « merveilles ». Si les citoyens de la ville ont trop attendu des travaux qui ont duré plus de 20 mois, ils devront quand même savoir que le projet, déjà mal parti à la fin de l'année 2006, a été mené dans l'anarchie totale, accentuée par un manque de coordination flagrant entre l'APC, l'OPGI et la Sonelgaz. L'on devra attendre encore 2 mois pour assister à la réception d'un site dont la réhabilitation aura coûté 150 MDA (millions). Encore faut-il voir la qualité des finitions !