La cité Bouchebri, dans la région de Mimoun, est envahie par un nombre impressionnant de chiens errants. Comme le ramassage des ordures ne se fait que le matin, nous explique un habitant du quartier, ces animaux sauvages se régalent la nuit en se disputant les sacs poubelle éventrés et dégageant une odeur incommodante. « Notre repos nocturne devient impossible », renchérit un autre résidant, à cause des aboiements de ces bêtes dont la prolifération représente un véritable danger pour les Boufarikois. « Vu l'omniprésence des détritus, nous sommes obligés de passer devant le dépotoir d'ordures pour rentrer chez nous. Il faudrait que les autorités locales se décident à agir vite face à ce fléau », nous dira un riverain qui ajoute, l'air furieux : « Faut-il attendre qu'un chien ait la rage pour l'abattre ? Qu'on ne vienne surtout pas évoquer le fallacieux prétexte de manque de moyens ». A ce sujet, un responsable à l'hôpital de Boufarik a déclaré qu'une campagne d'abattage est beaucoup moins onéreuse que la prise en charge médicale de patients mordus car, d'après lui, les traitements antirabiques après morsure coûtent vraiment cher.