Demain, la Fédération algérienne de handball tiendra son assemblée générale élective au siège du COA à Ben Aknoun. Trois candidats sont en lice pour le poste de président. Il s'agit de Rahmouni, président sortant, de Kahouadji, arbitre de l'Ouest, et de Laghouati, ancien président du Widad de Rouiba. Trois candidats pour un poste très convoité mais qui a suscité beaucoup de polémiques, ces dernières semaines, surtout après les nombreux déboires de la discipline qui ont fait que le jeu à sept a énormément regressé au niveau national, d'abord avec les perditions que l'on connaît, et au niveau international avec le net recul de la sélection. Ce sont autant d'aspects négatifs enregistrés durant le dernier mandat mais qui ont été timidement soulevés par les membres de l'assemblée générale. D'ailleurs, cette dernière, souveraine certes, a adopté les bilans moral et financier sans trop de conviction, « par routine » diront certains. Cet état de fait place la discipline dans une position de faiblesse par rapport à ses structures, sachant que l'évolution de la petite balle ne peut se concrétiser dans un climat empreint de contradiction. Ainsi, l'assemblée générale élective de demain risque de connaître le même sort que ses consœurs d'autres fédérations, à savoir qu'elle ne va pas changer une équipe qui perd. Plusieurs observateurs s'attendent à ce scénario tant, et ce n'est pas l'exclusif du handball, les structures en place sont « protégées » par des textes qui peuvent les reconduire autant de fois qu'elles le désirent. Une carence réglementaire qui nuit énormément au sport national et à laquelle le ministère de tutelle est interpellé par la base afin de mettre en place, dans l'avenir, des garde-fous à même de barrer la route aux carriéristes. Cela dit, la fédération de handball aura donc à choisir entre trois candidats mais il est clair, et sans vouloir préjuger des capacités des uns et des autres, que la course va se dérouler certainement entre Rahmouni et Laghouati. Kahouadji, pour sa part, sera certainement un jocker qui fera son entrée au moment voulu. Le président sortant, M. Rahmouni, a reçu de nombreuses critiques ces derniers mois et sa gestion a été maintes fois critiquée par la base handballistique. M. Laghouati n'est pas un inconnu dans le monde de la petite balle algérienne puisqu'il a été l'un des promoteurs du handball à Rouiba dont le Widad local a fait beaucoup parler de lui. Cadre supérieur, Laghouati veut reconstruire quelque chose de nouveau dans une discipline qu'il connaît bien. Entre ces trois candidats, l'assemblée générale aura à choisir celui qu'elle jugera le mieux apte à redonner à la discipline son lustre d'antan.