Les candidats malheureux au concours de recrutement d'enseignants certifiés ont manifesté hier devant la direction de l'éducation. Chlef. De notre bureau Ils contestent les résultats de ce concours et la manière avec laquelle on a procédé pour dégager les nouvelles recrues. Selon eux, ce travail fait apparaître « beaucoup d'anomalies en violation des conditions d'accès énumérées par le ministère de l'Education ». A leurs yeux, les gestionnaires « n'ont pas tenu compte de l'ancienneté des candidats ni de leur lieu de résidence, puisque, avancent-ils, des postulants d'autres wilayas ont été retenus sur la liste des admis ». Les protestataires s'insurgent aussi sur le non-affichage de ces listes, allant jusqu'à parler de « changement des listes à la dernière minute ». Devant la tension qui montait à l'extérieur, le directeur de l'éducation a finalement accepté de recevoir les représentants des contestataires auxquels il a fait savoir qu'ils pouvaient introduire des recours et citer nommément les candidats ne remplissant pas les conditions nécessaires. Selon un responsable de ladite structure, plus de 6000 candidats ont passé le concours pour le recrutement de 885 enseignants dans le primaire et le moyen. C'est une question d'offre et de demande, d'après lui. Il soulignera que pour la matière des lettres arabes, par exemple, il y a eu 2400 postulants pour 192 postes à pourvoir. Toujours est-il que la contestation reste vive et risque de se répercuter négativement sur le déroulement de la prochaine rentrée scolaire.