Depuis la proclamation des résultats du bac, les services de l'Etat civil ne désemplissent pas. Du dimanche au jeudi, les bureaux sont pris d'assaut par des jeunes filles et garçons, tous venus demander des papiers qui servent à compléter des dossiers. Que ce soit à Aïn Béïda, Meskiana, Oum El Bouaghi, ou Aïn M'lila, le phénomène est le même. On n'a jamais autant vu de citoyens demander des bulletins de naissance, des extraits du registre de l'Etat civil, des fiches individuelles ou familiales… A voir toutes ces quantités de papier consommées, ne peut-on pas penser qu'il y a automatiquement un signe apparent de gaspillage ? Nos administrations ne sont-elles pas en mesure d'opter pour d'autres formules afin de réduire du nombre de pièces exigées pour la confection d'un dossier ? L'informatisation, dont on n'a pas cessé de vanter les mérites, n'est-elle pas en mesure d'introduire un modernisme de bon aloi, en vue d'alléger les procédures administratives ? Le cas pour le renouvellement de la carte d'identité nationale et du passeport est édifiant et mérite d'être suivi par les autres administrations. En attendant, les Etats civils des mairies souffrent le martyre..