Les habitants de la cité des 205 logements de Collo n'arrivent pas à comprendre pourquoi tant de mépris de la part des décideurs qui se fichent du calvaire qu'ils endurent depuis qu'ils ont occupé les logements en 1995. Les travaux d'assainissement et d'AEP, achevés depuis trois années, ont laissé les accès au niveau de cette cité dans un état lamentable, poussiéreux l'été et marécageux l'hiver, nonobstant la prolifération des moustiques et des rats. Une opération de réhabilitation et revêtement d'une rue principale qui donne à cette cité a été achevée, mais sans que l'on prolonge ces travaux pour inclure les accès au niveau de cette cité divisée en deux. Quant au bâtiment 2 où logent 36 familles, le mépris est outrageant. Les accès, qui donnent au bâtiment 1 de la même cité et jouxtant le bâtiment 2, ont été revêtus dès son occupation en 1995, dévêtus et revêtus dernièrement. Ils ont eu droit à l'électricité et le gaz, mais ceux du bâtiment 2 ont dû batailler pour qu'ils soient connectés à l'énergie électrique, 8 ans plus tard, et le gaz, 10 ans après l'occupation des logements tout en participant aux frais des branchements. Actuellement, des travaux ont été effectués de part et d'autre de ce bâtiment. D'un côté, les travaux de revêtement de la route qui donne sur le bâtiment 1 et de l'autre, la réhabilitation des logements EPLF, abandonnés depuis une quinzaine d'années et le revêtement des accès. Face à l'inertie et le mépris des autorités locales, ces habitants se sont débrouillés pour déposer une couche de tous venants pour parer la gadoue au niveau des accès. Mais, les travaux avortés d'ouverture d'une route qui longe cet immeuble de trois blocs ont recouvert ces accès de la terre par les éboulements au niveau de cette route qui nécessite un mur de soutènement. De l'autre côté, l'entreprise chargée du revêtement de la route donnant aux logements EPLF n'a pas trouvé mieux que d'empiler la terre déblayée devant le bâtiment 2, formant un long et haut talus de terre qui risque d'envahir les vides sanitaires de cet immeuble dès les premières pluies. En outre, cet immeuble et les accès sont devenus un réceptacle des nombreuses fuites d'eau de l'AEP. Donc, ces habitants sont non seulement délaissés, voire ignorés, mais sont également agressés par les détritus laissés par les travaux d'amélioration du cadre de vie des autres immeubles. Au fait, cette cité est restée sans éclairage public depuis que l'entreprise chargée justement de la réhabilitation de ladite route a sectionné un câble d'alimentation au mois de… décembre 2007. Qui dit mieux !