L'assemblée populaire communale de Nadhora, relevant de la daïra de Mahdia, 60 km à l'est du chef-lieu de wilaya de Tiaret, risque la dissolution dans les tous prochains jours si aucune initiative n'est prise par les élus pour taire leurs dissensions et permettre à cette entité le retour à la sérénité. Des dissensions étaient nées depuis les élections du 29 novembre 2007 qui ont généré un blocage dans la gestion au niveau de cette commune à majorité Islah. Le staff communal, composé de 3 élus Islah, deux élus FLN et un élu pour le RND ainsi que le PT, ne s'est jamais réuni, ni pu délibérer sur les projets de développement inscrits à l'indicatif du PCD dans cette région. « Dans le fond, dira une source, les élus d'El. Islah rechignent à céder une vice-présidence et une délégation communale pour quatre de leurs pairs du FLN, RND et du PT, en dépit des missions de bons offices. Conséquence de ce blocage, beaucoup de projets sont à l'arrêt ou connaissent des retards à l'exemple de ceux en relation avec les préoccupations journalières du citoyen et autres liés au secteur de l'éducation. Un statut quo ajouté à l'indisponibilité du chef de Daïra, malade. Actuellement en charge de l'intérim, Samir Chibani, le chef de Daïra de Dahmouni a été instruit pour entamer les procédures visant la dissolution de cette assemblée qui « ne peut être dissoute que par décret pris en conseil des ministres sur rapport du ministre de l'Intérieur », selon les termes de l'article 35 du code communal. Les autorités locales, en attendant, vont installer un conseil provisoire, à sa tête un administrateur pour gérer les affaires. Un arrêté dans ce sens aurait été signé par le wali.