Après le gel, depuis une dizaine de jours, des activités de l'assemblée populaire communale de Rahouia (ex-Montgolfier), à 36 km au nord de Tiaret, par l'ex-wali qui a confié provisoirement les rênes au DAL (directeur de l'Administration Locale), un dernier ultimatum vient d'être adressé cette fois-ci par le chef de Daïra aux 9 élus de cette commune fourvoyée dans une querelle de leadership. C'est, dit-on, sur instruction du nouveau chef de l'exécutif, M Mohamed Bousmaha, que cette décision (quatre jours qui expireront mardi prochain) a été prise pour « procéder à l'installation au prorata des vice-présidences », sinon ça sera la dissolution pure et simple de l'assemblée. L'actuel maire, M. Boukhetache Benaouda, du PT (Parti des travailleurs), qui cumule déjà deux précédents mandats sous la bannière du RND, n'a pas voulu s'astreindre à gérer les affaires de cette commune de près de 35 000 âmes avec les élus du Hamas qui ont exercé sur lui une grande pression. La situation avait induit, à plusieurs reprises, l'intervention des pouvoirs publics locaux et a amené dernièrement M Nouredine Yazid Zerhouni, en marge de l'installation du nouveau wali, à déclarer que « si ça continue, ça sera la dissolution ». Au stade où vont les choses (statu quo), il y a fort à parier que cette assemblée risque la dissolution, à moins d'un improbable revirement de dernière minute que les notables voudraient impulser. Rappelons que lors des dernières élections locales, la sanction des urnes avait donné 3 sièges pour le PT et le MSP, 2 pour le RND et un seul pour le FLN.