Durant la semaine qui s'étale du 15 au 21 décembre 2004, la gendarmerie nationale a enregistré 420 accidents de la route qui ont causé 49 décès et 644 blessés. Comparativement à la période précédente, la gendarmerie a remarqué une diminution du nombre d'accidents (- 29 cas) et de blessés (-64 cas). Par contre, il a été relevé l'augmentation du nombre de décès (+3 cas). La majorité des accidents a été enregistrée au nord du pays. Alger est en première position avec 39 accidents, suivie de Bouira, Boumerdès, Aïn Defla avec 17 accidents pour chaque wilaya, Chlef avec 14 accidents. Concernant l'ouest du pays, c'est Oran qui est la wilaya la plus exposée avec 23 accidents, Tlemcen avec 15 accidents et Mascara avec 14 accidents. Les causes de ce phénomène sont nombreuses. Il y a d'abord l'excès de vitesse comme première cause des accidents, mais aussi l'inconscience et le manque de maturité des chauffeurs de bus et surtout des minibus. Plus d'un tiers des accidents mortels fait suite à une perte de contrôle du véhicule. Parmi les autres facteurs, citons le manque de vigilance sur la route, l'empressement démesuré, le non-respect de la distance de sécurité et la nervosité au volant. La principale cause reste le facteur humain. Le comportement des conducteurs se traduit par un paradoxe : à toute amélioration du réseau correspond une diminution du nombre d'accidents, mais cette amélioration peut aussi entraîner une augmentation des vitesses pratiquées et donc de la gravité des accidents.