Les élèves de la nouvelle école primaire du chef-lieu de la commune de Saharidj, 45 km à l'est de Bouira, qui ont été pour un début pris en charge « provisoirement » et ce depuis plus de huit ans déjà, au niveau de la cantine de la deuxième école primaire baptisée au nom du Chahid Khaber Mohamed, continueront désormais à parcourir plus d'un kilomètre, qui est la distance qui sépare les deux écoles en question, pour se restaurer. Ce qui n'était que du provisoire au début aura finalement longue vie, et qui n'est pas près d'arriver à court terme, vu que cette nouvelle école primaire n'a toujours pas bénéficié de la construction d'une cantine. Ces deux écoles comptabilisent près de 600 bénéficiaires de la demi-pension qu'il faut nourrir chaque jour dans la salle polyvalente transformée en cantine. Car, la bâtisse qui servait de cantine à l'école Khaber Mohamed étant cédée dans des circonstances obscures à des particuliers, d'où l'obligation pour ces bambins de faire la queue et une longue attente pour pouvoir manger en raison de l'exiguïté de cette « cantine improvisée », et cela qu'il pleuve ou qu'il vente sans que personne ne s'en soucie, ni l'APC ni les parents d'élèves. Il est important de noter en outre que ladite cantine est située à l'étage supérieur, au-dessus des toilettes, ce qui a amené à plusieurs reprises les services d'hygiène et de prévention à ordonner purement et simplement sa fermeture, mais malheureusement qui va s'en soucier de la santé ou du confort de ces enfants nécessiteux, issus des milieux défavorisés ? Les responsables compétents de la wilaya, à leur tête le wali, ne doivent-ils pas intervenir pour mettre un terme au calvaire de ces enfants ?