Le reprise des cours au niveau de la nouvelle école primaire du chef-lieu de la commune de Saharidj (45 km a l'est de Bouira dans la daïra de M'Chedallah), a commencé par une grève des enseignants soutenus par les parents d'élèves pour protester contre la sourde oreille dont fait preuve l'académie et l'APC quant à l'une des principales contraintes, où se débat cet établissement du primaire depuis sa mise en service il y a plus de huit ans. Les contraintes soulevées consistent en l'absence d'une cantine scolaire revendiquée depuis longtemps et dont nous avions fait état à plusieurs reprises dans les colonnes de notre journal, sans que les responsables concernés ne donnent une suite ni ne semblent préoccupés par cette contrainte majeure, au moment où le ministre de l'Education se targue d'avoir fourni tous les moyens nécessaires pour le bon fonctionnement et le meilleur rendement de la totalité des établissements scolaires à travers le territoire national. Une affirmation qui contraste radicalement avec l'état des lieux de nombreuses écoles. Sinon, comment expliquer que les petits écoliers qui fréquentent ce lieu de savoir sont contraints de parcourir plus d'un kilomètre et demi chaque jour, pour se rendre à la cantine d'une autre école, baptisée au nom du chahid Khaber Mohamed, où ils se restaurent. Ajouter à cela le danger de la circulation sur le tronçon de la RN30 qu'ils empruntent, ainsi que des flaques d'eau stagnantes et de la boue dans lesquelles ils pataugent, pour un maigre repas dans une salle exiguë, qu'ils partagent avec leurs camarades de l'autre école. Cela bien entendu, non sans passer par une longue file d'attente, souvent sous la pluie.