Les nouveaux contrats avec les transporteurs privés n'ont pas amélioré le transport urbain, tant à Sidi Moussa qu'à Baraki, comptant plus de 15 lignes. A l'occasion de L'Aïd, la situation s'est considérablement compliquée. L'encombrement, les longues chaînes dans la station provisoire et le nombre de bus réduit ont rendu les déplacements entre les trois villes de la circonscription contraignants. C'est ainsi que les familles ont rencontré, ces jours-ci, d'énormes difficultés pour aller d'un lieu à un autre au sein même de Baraki, et pour se rendre aux Eucalyptus, il faut immédiatement prendre la route de Boumaâti. En raison de l'inexistence d'une ligne urbaine reliant les deux villes, beaucoup de citoyens ont été dans l'obligation de prendre des taxis afin de rendre visite à leurs proches à l'occasion de l'Aïd. En dépit des promesses faites par l'administration concernée, le déficit sur cet axe pose à ce jour des problèmes aux familles, aux commerçants, aux travailleurs ou encore aux stagiaires de l'Institut national des technologies de l'information et des télécommunications dont le siège se situe aux Eucalyptus. Les liaisons se compliquent sensiblement entre les périphéries de Raïs, d'Ouled Allal et de Ronda d'une part, et celles de la ville de Baraki où se trouve le grand centre d'échanges commerciaux. Les gens sont souvent contraints à faire du stop, « mais les bienfaiteurs dans ce domaine sont rares », se désole un citoyen de Belaouadi, qui dit avoir passé environ deux heures pour atteindre Raïs, situé à quelques encablures. On peut malheureusement noter les nombreuses contraintes. Selon certains usagers du transport urbain, le drame est subitement réapparu. « les transporteurs se font exprès rares pour avoir une forte demande du public », avance un gérant station service. Effectivement, les longues files d'attente des familles attendent durant des heures l'arrivée d'un transport qui, en cours de chemin, change parfois de destination. Les avatars des usagers sont multiples nuit et jour. Certains transporteurs annulent, comme bon leur semble, quelques arrêts habituels. D'autres refusent de transporter les clients sous prétexte du nombre limité de places assises, alors qu'ils bafouent le règlement quotidiennement . Aussi, pour les femmes enceintes, les malades et les personnes âgées, il est à déconseiller les jours de l'Aïd de prendre les transports, car si un bus arrive, la bousculade est telle que leur vie peut être en danger.