Les foules de voyageurs à travers les communes de Sidi Moussa, de Baraki et des Eucalypus grossissent dans plusieurs arrêts de bus. Ces derniers ont été répartis sur différents coins de la ville de Baraki, où l'ancienne station urbaine a été fermée quelques jours avant le Ramadhan. Les citoyens allant vers Ronda, Raïs et Larbaâ sont, en particulier, contraints à un marathon de plusieurs centaines de mètres à parcourir pour arriver au nouvel arrêt de bus situé au niveau de la passerelle du lycée. La place centrale, quant à elle, abrite la station provisoire de bus, mais la vétusté du réseau d'évacuation des eaux usées a été dernièrement à l'origine de débordements, et par là même du calvaire des familles. A présent, les femmes, enfants et personnes âgées souffrent des fumées suffocantes dégagées par une dizaine de vieux bus. Par ailleurs, les gens ne trouvent pas de bus pour se déplacer de Sidi Moussa vers la commune des Eucalyptus à défaut d'une ligne assurant la liaison entre Baraki et les Eucalyptus, obligeant les voyageurs à se rendre jusqu'à Sidi Moussa. Le nombre limité de transporteurs provoque une situation « dramatique » chaque jour à l'arrêt des bus menant à la commune des Eucalyptus. On est obligé d'attendre durant de longues heures sous le soleil. Les conducteurs ne démarrent pas avant de bourrer leurs fourgons de voyageurs. Paradoxalement, la réalisation de la nouvelle station des transports en commun n'est pas pour demain. Ce projet a été inscrit il y a quelques mois, sans voir, à ce jour, débuter les travaux. En plus, l'ouverture d'une ligne urbaine entre Baraki et les Eucalyptus est restée lettre morte.