80 % des nouveaux inscrits ont opté pour le système LMD, d'autant qu'une progression dans la généralisation de ce dernier a été enregistrée. Le coup d'envoi de l'année universitaire 2008-2009 a été donné, dimanche, à la faculté de médecine. Un cours inaugural sous le thème « L'assurance qualité dans l'enseignement supérieur », développé par le professeur S. Gueroui, a marqué la cérémonie de la rentrée solennelle de la nouvelle année universitaire. Le conférencier a d'abord expliqué les définitions des concepts assurance, qualité, management de la qualité, « démarche de la qualité » et « évaluation de la formation », avant de distinguer deux grands types d'approche de la gestion de la qualité dans l'enseignement supérieur. La première se base sur des référentiels existants qui présentent les grandes lignes de modèles qualité adaptés aux réalités de l'enseignement supérieur, tandis que la seconde a pour objet de créer au sein de la structure les outils de questionnements nécessaires à cette démarche, note le professeur S.Gueroui, qui poursuit en disant que les principes de l'assurance qualité reposent sur des fondements généraux, dont l'établissement d'une approche officielle approuvée et transparente garantissant la qualité et l'amélioration continue de ses programmes d'études et le respect de la périodicité de l'examen d'assurance qualité. Le conférencier a ensuite évoqué un cas d'espèce en matière d'assurance qualité dans l'enseignement en se basant sur les actions de la commission d'auto-évaluation de la faculté de médecine de l'université Badji Mokhtar de Annaba (CAFMA), dont la mission principale est d'identifier , a-t-il précisé, « les inévitables manques à gagner par rapport au niveau international » dans la perspective « d'étalonner » la faculté de médecine pour conclure que « l'assurance qualité est un fait induit par la mondialisation … Elle est d'abord un état d'esprit et de modernité à assumer » . Par ailleurs, l'université Badji Mokhtar accueille, cette année, 8 500 nouveaux étudiants, soit un peu moins qu'en 2007-2008, ce qui porte son effectif global à 49 000 étudiants dans les différentes spécialités réparties dans ses sept facultés. Les inscriptions des nouveaux bacheliers ont été organisées, pour la deuxième fois, au niveau des facultés durant la période allant du 30 juin au 8 août 2008. Outre cela, il a été enregistré la progression dans la généralisation du système LMD (Licence-Master-Doctorat). En effet, 80 % des nouveaux inscrits ont opté pour ce système, précise le recteur de l'université Badji Mokhtar, Mohamed-Tayeb Laskri, qui a annoncé dans la foulée le démarrage de la deuxième année du master (M2). Ainsi, à la fin de l'année 2008-2009, les premiers diplômés seront connus. L'accès au master est fixé par un arrêté ministériel qui prévoit une licence LMD ou un titre équivalent. Par ailleurs, les textes fixant le passage du système classique au système LMD n'ont pas été promulgués. Une chose est sûre, le système classique est en voie d'extinction. A titre indicatif, il n'y a plus d'étudiants en troisième année ingéniorat dans certains départements de la faculté des sciences de l'ingénieur, dit-on. L'autre nouveauté enregistrée cette année à l'université Badji Mokhtar a trait à l'ouverture d'un magistère en sciences politiques.